L'entretien du patrimoine, un vrai calvaire ?

Publié le par mairie d'Echenoz-la-Méline

Le calvaire, à proximité de l'église Saint-Martin, est le dernier à avoir été rénové.

Le calvaire, à proximité de l'église Saint-Martin, est le dernier à avoir été rénové.

Devinette : quel est le point commun entre un calvaire, une fontaine, un lavoir, un portail et des grilles en fer forgé ? Tous ces éléments font partie du petit patrimoine local « à sau­vegarder et à rénover pour les générations futures », selon le premier édile de la commune, Serge Vieille. Alors, ce petit pa­trimoine local, un vrai calvaire à rénover ? « Pas du tout », ré­pond l'élu. « L'une des missions premières d'une municipalité, et donc une grande responsabilité, est de transmettre cette identité et cette histoire de la commune aux générations suivantes. » Une responsabilité qui a tou­tefois un coût, avec un budget de 29 649 € hors taxes. Des de­mandes de subventions ont été faites au titre de la DETR (État) à hauteur de 40 % et auprès du département de la Haute-Saône pour 25 %. Au total, ce sont six calvaires qui viennent d'être rénovés en 2024 et début 2025 pour le der­nier (en haut de la rue des Juifs, rue du Château Grillot, La Pro­vidence, rue de Saussenet ... ). Une mission délicate qui a été confiée aux entreprises T2P (taille de pierre et maçonnerie) de Dambenoit-les-Colombe et à la métallerie SCR Métal de Gou­henans. 
Le patrimoine n'étant pas uni­quement religieux et couvrant bien des aspects, ces chantiers de rénovation ont toujours une suite : les grilles et le portail du bâtiment de la micro-crèche, suivis de la façade du bâtiment. Un gros chantier à venir est la rénovation de l'église Saint-Mar­tin, dont les études ont déjà commencé (pour un coût de 110 000 € TTC). Des premiers sondages du sol ont été réalisés par l'entreprise Alios Ingénie­rie, basée à Héricourt. Ces son­dages ont été effectués au pied des piliers porteurs de l'édifice, à la fois à l'extérieur et à l'inté­rieur du bâtiment dernièrement. Lobjectif est de mieux connaître la composition des sols pour proposer ensuite des solutions techniques visant à renforcer la structure du bâtiment. 
Dans le même temps, des té­moins de fissuration ont été installés dans le bâtiment, per­mettant de suivre avec précision l'évolution des fissures sur une année minimum. Cela permettra de connaître les éventuelles évolutions de la fissure principale visible au plafond de la nef cen­trale, en fonction des contraintes climatiques des différentes sai­sons. Seulement après cette étape, l'église Saint-Martin pour­ra subir son lifting. 

La Presse de Vesoul 13/03/25

Publié dans Actualités

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article