Un maitre du polar à la rencontre de ses lecteurs

Publié le par mairie d'Echenoz-la-Méline

Chantal Bardet (responsable de la bibliothèque municipale) , aux côtés de Nicolas Feuz, invite une fois l'année, un/une auteur à rencontrer son public .

Chantal Bardet (responsable de la bibliothèque municipale) , aux côtés de Nicolas Feuz, invite une fois l'année, un/une auteur à rencontrer son public .

Bien qu'elle n'ait pas été la per­sonnalité mise à l'honneur cet après-midi là, Chantal Bardet, responsable de la bibliothèque municipale, mérite des félici­tations pour le coup de maître qu'elle a réalisé. Fidèle à sa tra­dition d'inviter chaque année un auteur, elle a cette fois réussi à faire venir Nicolas Feuz, figure incontournable du roman noir suisse. Avec 18 romans publiés en 15 ans, il est devenu une ré­férence du genre, reconnu pour son style percutant et ses intri­gues sombres. 
Pour l'occasion, plus de vingt personnes s'étaient déplacées rue du Collège, dans la salle du foyer d'animation et de loi­sirs. Pendant près d'une heure, Nicolas Feuz, aujourd'hui pro­cureur en Suisse, a partagé son parcours, ses inspirations et son lien avec le roman policier. Après des études de droit, il est devenu juge d'instruction pen­dant 26 ans, confronté aux af­faires les plus sordides. 
« Contrairement à ce que l'on pourrait croire, ce n'est pas mon métier qui m'a poussé à écrire », explique-t-il. « Depuis mes 15 ans, j'ai toujours été passionné par le genre policier. Mon métier nourrit mes histoires, mais l'écri­ture est avant tout une passion. » Son premier roman est né par hasard : « En 2010, lors d'un voyage au Kenya, bloqué plu­sieurs jours dans un hôtel, j'ai trouvé du papier et un crayon. J'ai commencé à écrire. À la fin des vacances, la première version était prête. » Ce texte de­viendra Ilmoran, l'avènement du guerrier, premier volet de la trilogie massaï, où Michaël Don­ner, jeune inspecteur suisse, en­quête sur une série de meurtres sordides. 
Lors de la rencontre, Nico­las Feuz a présenté ses deux derniers livres. Le Philatéliste (2023), où des timbres en peau humaine servent à envoyer des colis macabres, et Les Extradées (2024), un thriller haletant dans un huis clos carcéral.
Nicolas Feuz écrit aussi pour les adolescents dans la collec­tion Frissons suisses. Plusieurs de ses ouvrages, dont Le Mi­roir des âmes, ont été adaptés en bande dessinée ou sont en cours d'adaptation cinémato­graphique. Après une séance de dédicaces, l'échange s'est poursuivi autour d'un moment convivial, clôtu­rant cet après-midi sur une note chaleureuse et riche en partages. 

La Presse de Vesoul 13/02/25

Publié dans Actualités

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article