Un équipement financé par… Vesoul Marathon

Publié le par mairie d'Echenoz-la-Méline

Le robot Beam, c’est d’abord un investissement, permis par la générosité de Vesoul Marathon. Mais c’est aussi une belle chaîne de solidarité pour permettre son déploiement dans la classe de Gabin. Photo ER /Laurie MARSOT

Le robot Beam, c’est d’abord un investissement, permis par la générosité de Vesoul Marathon. Mais c’est aussi une belle chaîne de solidarité pour permettre son déploiement dans la classe de Gabin. Photo ER /Laurie MARSOT

Pour l’heure, la Haute-Saône compte un seul et unique exemplaire du robot Beam développé par la société Awabot. Il faut dire que l’équipement, à plusieurs milliers d’euros, est loin d’être accessible à toutes les bourses. En Haute-Saône, c’est grâce à l’association Vesoul Marathon, et sa fameuse course « Courir pour des prunes » que le service d’assistance pédagogique à domicile de la Haute-Saône (Sapad 70) a pu le financer. « Il y a eu une première course en 2006 puis un second don en 2017 pour les 20 ans de la manifestation  », se souvient la coordinatrice du Sapad 70, Sylvie Bleuchot. « Au total, Vesoul Marathon nous a légué plus de 4 400 €. »

Cette belle solidarité qui caractérise souvent la Haute-Saône s’est également illustrée lors du déploiement du robot Beam à Échenoz-la-Méline. Car son utilisation nécessite un débit suffisamment puissant et stable. Et à l’école de Longeville, c’était, avant le mois de mai, loin d’être le cas… « La commune a financé un booster de débit », intervient le directeur Pascal Poulain. « Mais ça n’a pas permis de résoudre complètement la question alors, j’ai appelé à tout hasard Eurydice, une entreprise informatique à Echenoz. Ils sont venus à plusieurs reprises, parfois du temps de midi. Sans jamais rien facturer… »

Dans la classe, l’arrivée de Beam a été possible aussi grâce à l’implication de la famille, du professeur, qui s’adapte à la demande de Gabin. Et aux camarades de l’enfant, qui se montrent extrêmement précautionneux avec le robot, qui font silence, ou essaient, pour ne pas parasiter les interactions entre Gabin et l’entourage. « Ils sont super », souligne leur professeur. « Depuis que la maladie a fait irruption dans la vie de leur camarade, les enfants vont jusqu’à se cotiser pour lui offrir des livres et des jeux et tenter d’accélérer le temps passé à l’hôpital. »

Est Républicain 17/06/21

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