Risques sanitaires
Certaines personnes interrogent la préfecture sur l'importance du nuage radioactif qui se diffuse depuis le Japon et demandent s'il faut une prescription de comprimés d'iode à titre préventif.
Selon la dernière simulation réalisée par l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN), la concentration de particules radioactives dans le nuage est extrêmement basse.
La France métropolitaine devrait être touchée à partir du 23 mars mais les niveaux de concentration les plus élevés attendus seraient de l’ordre de 1000 à 10 000 fois moins que ce qui avait été mesuré en France, le 1er mai 1986, après l’accident de Tchernobyl.
L’IRSN partage l’avis de l’Agence de l’Environnement des Etats-Unis, qui estime que ces concentrations seront sans conséquence sanitaire et environnementale.
De plus, elles seront d’un niveau trop faible pour être détectées dans l’environnement par les 170 balises d’alerte du réseau Téléray de l’IRSN (mesures consultables sur le site internet de l’Institut).
Dans ce contexte, les autorités sanitaires rappellent qu’il n’y a pas lieu de prescrire ou de délivrer de l’iode ou des compléments alimentaires en contenant.
La prise d’iode stable, à titre de précaution, avant le passage du panache est inutile et déconseillée.
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