Moustique tigre et Ambroisie sous surveillance

Publié le par mairie d'Echenoz-la-Méline

Le moustique tigre est sous surveillance dans le cadre des maladies humaines transmises par les insectes comme la dengue.

Le moustique tigre est sous surveillance dans le cadre des maladies humaines transmises par les insectes comme la dengue.

La dengue, le chikungunya, le Zika : des noms évocateurs et peu reluisants de maladies hu­maines transmises à l'homme par des insectes dont le mous­tique tigre. Même si le risque est moindre en région tempérée, . par rapport aux régions tropicales et subtropicales, des cas ont été observés dans le sud de la France pour la première fois en 2004. 
Fin 2024, présent dans 81 dépar­tements dont la Haute-Saône, sa propagation est désormais sous surveillance. L'EIRAD (Entente Interdépar­tementale Rhône-Alpes pour la Démoustication), établissement de lutte contre les moustiques, a été chargée par l'Agence Régionale de Santé de Bour­gogne-Franche-Comté de la sur­veillance du moustique tigre sur la commune d'Échenoz-la-Mé­line. 
Une surveillance qui se fera par des pièges pondoirs pris en charge financièrement par l'ARS. Ce piège pondoir sentinelle se présente sous la forme d'un pot en plastique noir rempli d'eau, étiqueté EIRAD et recouvert d'un grillage. Posés durant la première quinzaine de mai, ils seront retirés en novembre. En attendant les résultats de ces pièges et pour éviter l'extension des zones d'implantation du moustique tigre, chacun peut agir à son niveau. Les femelles pondent leurs œufs sur un support qui jouxte une surface d'eau. En milieu naturel, les creux d'arbres ou de rochers leur sont favorables, mais en milieu urbain, ce sont nos seaux, vases, soucoupes et même pneus, donc tous les petits réceptacles d'eaux pluviales à découvert. Indirec­tement, les gîtes de ponte des moustiques tigres sont donc fa­briqués par l'homme. La façon la plus radicale de se protéger des nuisances du moustique est donc de supprimer ces récep­tacles d'eau en les vidant ou les couvrant tout simplement. L'ambroisie à feuilles d'armoise, plante envahissante et dont le pollen est à l'origine de fortes réactions allergiques, fait aussi l'objet d'un plan de lutte par ar­rêté préfectoral. 
Alors qu'un plant avait été signa­lé en 2023, il est possible que de nouveaux plants apparaissent, car les graines restent viables dans le sol pendant 10 ans. Si des plants sont de nouveau re­pérés, chacun est en droit de se rendre en mairie pour en faire le signalement ou via la plateforme de signalement (https://signale­ment-ambroisie.atlasante.fr). Un référent sera alors informé du si­gnalement et pourra procéder à l'élimination de ces plants. 

La Presse de Vesoul 15/05/25

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