Bientôt la première salle omniculte du bassin vésulien à Échenoz-la-Méline
Cédric Remery, gérant de Broggi de Séquanie, a racheté la chambre funéraire d’Échenoz-la-Méline en 2022, après avoir repris Broggi en 2020. Photo Patrick Bar
Sur les hauteurs d’Échenoz-la-Méline, le bâtiment est comme qui dirait dans son jus. Les travaux commencent cette semaine, ils sont prévus pour durer une année, « mais l’activité va rester ouverte », précise Cédric Remery, gérant principal de Broggi de Séquanie. Il donnera ce nom à l'ancienne chambre funéraire Picard, dont il repris l'affaire en 2021.
Troisième salon funéraire
L’entreprise indépendante et familiale basée à Vauvillers, qui compte aujourd’hui cinq chambres funéraires et une activité de marbrerie, a racheté le site en 2022. « On avait besoin de le rafraîchir au niveau esthétique, indique Cédric Remery. Les installations sont vétustes et nous voulons créer un troisième salon funéraire, qui sera réalisé dans une pièce inoccupée.» Les travaux vont donc tourner d’un espace à l’autre : ils vont démarrer dans la moitié du garage actuellement vide, avant d’être transférés dans une autre partie et de finir par le bureau.
Outre la possibilité d’accueillir trois défunts simultanément, le magasin et le bureau, les 450 m² seront répartis entre une salle omniculte et une salle de convivialité, « pour les familles qui souhaiteraient rester un peu après la cérémonie ».
Forte demande
Pour le bassin vésulien, la salle omniculte sera une première. Elle permettra aux familles « de penser leur propre cérémonie ». La demande est forte, « sur nos quatre autres chambres funéraires d’ailleurs », ajoute Cédric Remery. Les pratiques ont évolué : les défunts, s’ils ne sont pas morts à la maison, rejoignent de moins en moins leur domicile dans l’attente des obsèques. Ils sont aussi moins nombreux à passer par l’église. « On s’adapte en permanence. On nous demande quelquefois des bénédictions sur place. » L’augmentation du nombre de crémations explique aussi l’évolution. Lorsque l’entreprise a ouvert sa première chambre en 2007 à Montdoré, « on en comptait moins de 10 %. Aujourd’hui, chez nous, on approche les 50 % ».
Gros œuvre extérieur et intérieur
Les travaux réalisés à Échenoz-la-Méline sont « conséquents, un gros budget », dit le gérant sans plus de précisions, et concernent essentiellement du gros œuvre, intérieur et extérieur, puisque la façade va être bardée de matériaux naturels.
Sur place, une conseillère « formée pour accompagner les familles et les conseiller selon leurs attentes » continuera à œuvrer, puisque les salons funéraires resteront accessibles après leur rafraîchissement.
Est Républicain 01/04/25