L’origine des noms de rues est souvent méconnue
Depuis les lois de décentralisation de 1982, la dénomination d’une voie publique relève exclusivement de la compétence des communes, conformément à l’article L2121-29 du Code général des collectivités territoriales. C’est au conseil municipal que tout se décide.
Comme au début du XXe siècle où le conseil municipal de l’époque, après délibération, baptisa une rue perpendiculaire à la rue du Collège du nom d’Allée François Fournier. Cet enfant du pays, à la réussite hors normes, méritait bien la reconnaissance des Mélinois suite à son incroyable ascension dans la hiérarchie militaire.
Le colonel Fournier, lieutenant-colonel d’infanterie et officier de la Légion d’honneur débuta sa carrière militaire comme caporal le 11 mai 1832. Il est devenu sous-officier la même année. Le 3 septembre 1870, il est nommé lieutenant-colonel de la garde mobile de Haute-Saône. Il quitte l’armée en 1 878 et se retire à Échenoz-la-Méline après 43 ans consacrés au service de son pays et 18 campagnes. Le 26 avril 1867, il est promu officier de la Légion d’honneur. Marié à Valérie Chevassu de Vesoul, François Fournier est décédé le 15 novembre 1904 à Vesoul, en ne laissant aucune descendance.
Jeudi 15 octobre, à l’ordre du jour du prochain conseil municipal, les élus devront se prononcer sur la dénomination de la place publique « Place D’armes » et du préau attenant « Espace associatif ».
Est Républicain 12/10/20