Pas encore déposé, le projet du pylône télécoms fait déjà débat

Publié le par mairie d'Echenoz-la-Méline

Devant une quinzaine de participants dont une bonne moitié d’élus communaux, les représentants de l’opérateur de téléphonie mobile ont expliqué les besoins puis dans un second temps le projet.

Devant une quinzaine de participants dont une bonne moitié d’élus communaux, les représentants de l’opérateur de téléphonie mobile ont expliqué les besoins puis dans un second temps le projet.

« Nous venons en amont présenter le projet. Cela ne veut pas dire qu’il va se faire, pour le moment aucune demande d’autorisation a été demandé », précise d’entrée Guillaume Roche, responsable de projet patrimoine chez SFR lors de la réunion publique du lundi 4 décembre concernant l’implantation d’un pylône télécoms.

Devant une quinzaine de participants dont une moitié d’élus, les représentants de l’opérateur de téléphonie mobile ont expliqué les besoins puis dans un second temps le projet de type Crozon SFR et Bouygues « Il y a un problème de couverture, de capacité sur Échenoz-la-Méline, nous devons améliorer la couverture mobile. Trois sites actuels sont éloignés et un pylône proche Orange est trop petit », a détaillé Guillaume Roche.

L’emplacement envisagé est un terrain communal, parcelle A 127 en bout de l’Impasse du Soulé (vers la maison des seniors) en direction du sentier qui monte dans le revers. Un pylône sur une dalle en béton d’une emprise au sol inférieure à 20 m2 qui mesurera 42 mètres de hauteur avec l’ajout de plusieurs antennes 5G.

Un emplacement qui ne réjouit pas les proches riverains comme Messieurs Seret et Kaiser qui s’étonnent qu’un projet comme celui-ci soit sur une zone classée naturelle où une zone écologique forte de la carte communale.

Autre réaction, celle de Catherine Dionisio, Conservatrice du réseau RNR cavités à chiroptères qui a insisté sur la problématique environnementale avec la proximité de la grotte de la Baume et ses chi­roptères sans oublier l’impact sur la santé des ondes « Nous respectons les limites légales réglementaires, on ne plaisante pas avec cela. Si nous n’avons pas le droit de construire sur cette parcelle nous ne le ferons pas », a insisté Guillaume Roche.

De manière générale, les projets d’installation d’antennes-relais doivent respecter un certain nombre de prescriptions relevant du code de l’urbanisme, du code de l’environnement et du code des postes et des télécommunications électroniques notamment.

Est Républicain 06/12/23

Publié dans Actualités

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article