vision littéraire de la dernière heure

Publié le par mairie d'Echenoz-la-Méline

Henri Perrot est âgé de 89 ans. Ancien professeur de français et d’histoire au Pontarcher à Vesoul, il va bientôt finir son deuxième roman. Le premier, « Il a neigé sur Lisbonne », était consacré à sa femme disparue en 2010 des suites d’un cancer. Un combat qu’il connaît bien puisque lui-même a développé la maladie en 1986, et à l’époque, les médecins lui donnaient, au mieux, un an de répit. Un cas unique en France.

« La dernière heure arrive à tout moment. Il n’y a pas de vision classique de la mort mais je pense qu’on peut avoir un regard sur le passé selon sa philosophie de l’âme. Il n’est pas possible que l’âme n’ai pas sa propre poussière. » Henri Perrot, à travers des écrits journaliers, un agenda organisé en quatre saisons, montre l’évolution d’une vie qui sans cesse se rapproche de l’heure du départ. Il est passionné par ce sujet auquel il consacre plus de cinq heures par jour de recherche, et il ne retiendra dans son ouvrage que « ce qui peut être drôle et comique dans le quotidien ».

Au fil des pages, il faudra chercher la femme, sa tendre Cristina, mais aussi d’autres personnages féminins, qu’elles s’appellent Micheline ou Michèle qui le conduisent et l’accompagnent vers l’Ultima Deca (la dernière heure en latin). Henri Perrot, le regard toujours vif exprime ses états d’âme sans monotonie et avec beaucoup d’anecdotes, ses rêves prémonitoires. « J’ai commencé ce livre le 8 janvier, maintenant c’est la fin de l’automne… Je veux quelque chose de réfléchi mais de souriant malgré la maladie. »

Une façon de parler de la mort, savoir qu’elle existe, l’accepter en se disant qu’il reste juste une heure pour réfléchir à sa vie. L’écrivain a entamé la phase la plus délicate, la conclusion et il hésite quelque peu sur le titre.

 

henri-perrot-propose-sa-vision-de-la-derniere-heure

 

Comme pour son premier roman dont il reste quelques exemplaires à commander, il sera disponible à la Ligue départementale contre le Cancer à Vesoul (03.84.76.57.10) ou retiré chez l’auteur à Échenoz-la-Méline (03.84.75.32.08).

 

 

Est Républicain du 28/12/2014

Publié dans Archives

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article