Raid 205 en Tunisie

Publié le par mairie d'Echenoz-la-Méline

LIENS DU SUD

De la Tunisie, ils ont rapporté la relation humaine.
Dense et enrichissant.

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Les dons sont remis aux mamans pour une distribution équitable.

 Ils sont revenus de l’Africa Raid 2009 depuis presque un mois, mais en ce début décembre, où l’altruisme est plus que de mise, c’est sur le côté humanitaire de l’opération que Christine Lamidieu et Claude Jacques, au terme de l’équipée, se penchent.

 Christine, dont c’était la première participation, est revenue séduite par les multiples visages de la Tunisie, où réside « une population étonnamment jeune », surtout le long de la côte où se concentrent les grandes villes. Sa préférence va toutefois au sud du pays, aux confins du désert, où les villages rudimentaires abritent des familles pauvres, mais où, soulignent les deux pilotes, la mendicité est totalement absente.

 

C’est là, au fil des pistes caillouteuses et des terrains d’herbes à chameaux (petites touffes herbeuses espacées) que le couple va distribuer cahiers, crayons, stylos, t-shirts, comme les autres concurrents de ce raid qui ne perd jamais de vue, au profit de la course, son objectif humanitaire.

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Les enfants du sud tunisien osent un contact encore timide.

 Un périple empli de souvenirs et de ressentis, tant pour les couleurs magnifiques, or et ocre, des dunes de sable, le relief rocheux rappelant les canyons américains, que pour les visages croisés. «Il semble peu probable qu’il existe des écoles dans ces petits villages disséminés. Pourtant les enfants s’expriment, chaleureux, et pratiquent déjà l’anglais, même tout petits ! ». Autre contraste relevé par Christine : la présence, sur les bâtisses les plus démunies, de panneaux solaires.

 La récolte des piments rougissant toutes les façades, la cueillette époustouflante des dattes à 8 mètres de haut, autant d’images emmagasinées dans l’esprit de ces baroudeurs sportifs. Avec pas mal de sensations comme le franchissement de la Grande Dune, le shoot (course sur sable mouillé) ou encore cette foule de touristes et de nomades surgissant en plein désert, à l’oasis de Ksar Guilane, possédant une source d’eau chaude idéale à la baignade.

 

Profondément touchée par la bienveillance des autochtones, conviviaux : « Ils n’ont rien mais ils vous donnent tout ! », Christine a rapporté de son circuit « trop court » une certitude : une seule fois ne suffira pas !

Viviane Belle La Presse de Vesoul

 

 

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