Le siècle de Madeleine

Publié le par mairie d'Echenoz-la-Méline

 

 


100 roses et « Le temps des cerises » entonné par une chorale pour célébrer les 100 ans
de Madeleine, maintenant installée à la fondation Pompidou à Belfort
après avoir vécu à Amance et Échenoz.


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Il est toujours impressionnant, et émouvant, de voir un ou une centenaire souffler ses cent bougies.

« Mon âge ? Je n’y pense pas », confie avec le sourire Madeleine Joly, qui a célébré son siècle, hier, à la Fondation Pompidou à Belfort. « Tout ce brouhaha, je trouve que c’est beaucoup… », poursuit cette adorable mamie dont la forme ferait pâlir de jalousie plus d’un octogénaire.

Née à Châtenois (70) le 11 novembre 1910, Madeleine a travaillé à la Poste (ex-P&T) de 1928 à 1966, année où elle est partie à la retraite. Elle a vécu en Haute-Saône notamment à Amance et Échenoz-la-Méline jusqu’à son entrée à la Fondation Pompidou, en 2000.

En 1941, elle a épousé André, un jeune instituteur (décédé en 1996) avec lequel elle a eu quatre enfants. Madeleine a aujourd’hui six petits-enfants et six arrière-petits-enfants.

Son plus vieux souvenir remonte à la Première Guerre mondiale. Il est aussi le plus douloureux.

« Mon père est mort le 1 er mai 1915 à l’hôpital de Mulhouse. Il avait été blessé la veille lors de la bataille du Vieil-Armand, dans les Vosges », se souvient-elle. « Je revois ma mère… Elle a beaucoup pleuré… »

C’est sans doute cet événement tragique qui a contribué à forger son caractère et sa personnalité. Selon ses proches, Madeleine a toujours été quelqu’un de volontaire, de déterminé, qui n’a jamais reculé devant les aléas de la vie.

Le secret de la longévité réside peut-être aussi dans le travail inlassable de la mémoire. Chaque soir, Madeleine se plaît par exemple à réciter mentalement les tables de multiplication.

Est Républicain

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