Du verger à la table.
De par ses qualités diététiques et son goût, le jus de pomme n'a en commun avec son homologue industriel que le nom, ou presque.
Alors pourquoi ne pas en profiter pour le faire soi-même ? Depuis quatre ans, Yves Martin invite sa famille à venir partager les joies de la fabrication du jus de pommes.
En ce début octobre, la tradition a été respectée, c'est devenu une spécialité de la famille Martin. Les reines de reinettes, pommes de fer, cox oranges, toutes issues des six arbres du verger situé rue des Rocailles passent à la broyeuse puis dans le vieux pressoir en bois.
Cette année, 150l du précieux nectar ont été mis en bouteilles, "entreposées dans un frigo ce jus de pommes pourra être consommé jusqu'à Noël !" Il faut de 1,5 à 2 kg de pommes pour fabriquer 1 l de jus.
Précepte de base : "on ne fait de bon jus qu'avec de bons fruits !". Ceux-ci doivent donc être propres (sinon gare aux problèmes intestinaux) et sans maturité excessive, mais surtout exempts de toute pourriture.
"La récolte est moins importante que la saison dernière mais elle demeure tout de même prometteuse", estime Françoise, la soeur d'Yves.
Sucré au palais, onctueux sous la langue, le jus de pommes mélinois est délicieux, n'est-ce pas ? Même les enfants : Lucie, Marie, Louis, les plus grands : Ophéline et Victorien en ont fait une petite cure.
La fabrication du jus de pommes artisanal n'est pas uniquement un caprice d'écologiste, ajoutent en choeur David et Stéphane : "Une récolte de fruits 100% bio made in echenoz, sans insecticide, fongicide ou tout autre engrais".