Disparition d'André Fournier
C’est à la maison du Combattant à Vesoul qu’André Fournier vient de s’éteindre au terme d’une vie qu’il aura toujours essayé de croquer à pleine dent. L’Homme à la Mobylette (ce fut avec le vélo son seul moyen de locomotion) comme les Mélinois le surnommaient est né le 29 septembre 1916 à Joinville (52), aîné d’une fratrie de 3 garçons. Enrôlé pour le STO il s’en échappe très rapidement et se réfugie dans une ferme à Brachey (52). C’est le 19 juillet 1941 qu’il épouse Lucienne, née Bondy, originaire de Lunéville (54).
Après son apprentissage chez Joyeux, serrurier avenue de la Victoire à Echenoz, il travaille quelque temps aux usines Dollé puis intègre la SNCF en qualité de mécanicien-roulant et prend une retraite bien méritée en 1971 à la naissance de sa petite fille.
De leur union est né Michel, en 1945, aujourd’hui retraité au village. Deux petits-enfants lui procurèrent beaucoup de joie tout comme l’arrivée de ses arrières petits-enfants, Enzo, 16 ans, Lou, 12 ans, Timothée, 11 ans, et Quentin, 9 ans, qui garderont en mémoire d’excellents souvenirs de cet arrière-grand-père qui avait toujours « la pêche ».
Au décès de son épouse en 2007 et suite à une opération de prothèse de hanche, André décide d’intégrer la maison du combattant où il retrouve des « connaissances » et se lie facilement. C’était un homme très chaleureux qui recherchait les contacts humains. Auparavant il prenait soin de son jardin, emmenait son petit-fils à la pêche avec sa « Mob », le gamin en vélo. Il ne manquait jamais de lire le journal pour se tenir informé de la vie qui passe. Sa famille fut sa raison d’être et avec son caractère de « bon vivant » c’était aussi un homme discret.
Ses obsèques seront célébrées ce jour à 10 h 30 en l’église d’Échenoz-la-Méline suivies de l’inhumation au cimetière du village.
Nos condoléances.
Est Républicain du 13/09/2014