Comment gérer les risques majeurs ?

Publié le par mairie d'Echenoz-la-Méline

 

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Une information préventive sur les risques majeurs à Echenoz-la-Méline.

C’est dans le cadre d’un stage de dix semaines que Jennifer Martin, élève en 2 e année hygiène, sécurité, environnement à l’IUT de Vaivre, a remis officiellement aux élus mélinois le plan communal de sauvegarde (PCS).

La loi du 13 août 2004 relative à la sécurité civile prévoit que la mairie doit donner aux habitants une information préventive sur les risques majeurs qui peuvent les concerner. Les aléas présents sur Echenoz-la-Méline sont les secteurs favorables aux glissements de terrain, les séismes, les zones sensibles aux inondations, aux débordements de la Méline, aux chutes de pierres sans oublier les principales routes soumises aux risques de transport de matières dangereuses. Avec la mise en place du Plan Communal de Sauvegarde en cas de risques exceptionnels, climatiques, technologiques et sanitaire, la municipalité est chargée d’effectuer le recensement à titre préventif des personnes vulnérables ou dépendantes et des personnes handicapées qui vivent seules ou sont isolées pour assurer la meilleure intervention possible des services de secours. Joseph Boissenin, tuteur et professeur à l’IUT, Olivier Catrin, maire adjoint à l’environnement, et Yves Martin, maire, ont chaleureusement remercié Jennifer Martin pour la qualité de sa copie.

Un document qui permettra d’acquérir un comportement responsable et qui sera porté à la connaissance de la population. Parce qu’il est impossible de maîtriser la nature, et que le risque 0 n’existe pas, l’objectif du PCS est de développer « une culture du risque » auprès des habitants, des élus et des services municipaux en les préparant au mieux à un éventuel événement réduisant ainsi leur vulnérabilité.

 

Est républicain

 

 

 

«J’AI AIMÉ PORTER CE DOSSIER DE A à Z »

Jennifer Martin, étudiante, fait revivre le plan communal de sauvegarde.

Avec brio et efficience.

ELM-PCS-Stage-Jennifer-Martin-280612.jpg Une analyse complète dont Jennifer est l’auteur.


Charmante, discrète, presque timide… Jennifer Martin qui présente ce jeudi soir le résultat de dix semaines de stage intensif, semble douée de cette rare et précieuse qualité qu’est l’humilité. Pourtant elle porte sur ses épaules la restructuration complète du plan communal de sauvegarde, qu’elle a élaboré et réactualisé dans les moindres détails, tuteurée par Olivier Catrin, maire adjoint à l’environnement. « Un travail énorme, confirme le maître de stage, que Jennifer a réalisé avec une énergie incroyable ». Aidée par l’ensemble des services communaux qu’elle remercie. « J’ai mieux compris comment fonctionne une commune ».

L’étudiante en 2ème année HSE à l’IUT de Vesoul-Vaivre en a épaté plus d’un ! Dotée d’une volonté de fer et d’un caractère affirmé, «  celui, bien utilisé, qui fait tomber les obstacles », approuve son professeur Joseph Boissenin.

« J’ai voulu réaliser ce document à mon image, je voulais qu’il soit parlant, accessible à la population. » Les risques majeurs, pas forcément un sujet de prédilection. Pourtant essentiel. Conçu en cinq chapitres et deux développements, le document accompagnant le livret DICRIM, recense les risques naturels attachés à la commune, et explique comment les évaluer, les prévenir, les confronter. Prédominant à Echenoz, le danger « inondation » a déjà posé ses marques. En raison du relief et du terrain, géologiquement composé de marnes et d’argile gonflant vite sous l’effet de l’eau. « Il est indispensable de sensibiliser la population, des reflexes simples pouvant minimiser les débordements ».

Recenser, étudier, communiquer, se maintenir vigilant, autant de préceptes   concrétisés dans le rapport de Jennifer qui sera présenté en Préfecture… et validera le diplôme ! Une vocation, Jennifer ? Le regard clair, la jeune fille est sincère : « Je suis venue là presque par hasard, mais au fil des semaines, je me suis passionnée pour le sujet. Je veux réellement en faire mon métier ». L’IUT de Vaivre, avec un taux de réussite optimum, fait école. « Nous favorisons l’intégration de vraies valeurs humaines, le développement des connaissances, mais aussi des compétences comportementales. C’est un état d’esprit profondément ancré, garanti par une vraie formation », explique Marie Salvi, intervenante en communication et conseillère en entreprise.

Jennifer, côté jardin ? L’amour des toutous (elle est membre du Sporting club canin), et le plaisir des loisirs créatifs. « J’adore m’installer au jardin et me remettre à mes petits bricolages », rit-elle. Puis plus sérieuse : « Et je suis très touchée par les personnes âgées. Elles ont tellement à nous apprendre ». Son expérience récente à bord d’une croisière pèlerinage l’a enchantée. « J’ai vraiment aimé les aider, échanger avec elles». Une assistance que la jeune fille se déclare prête à prolonger ici même, en bénévolat, durant l’été.

Fières à juste titre, sa maman, sa famille sont présentes, et surtout cette grand-mère qu’elle adore et qui lui a, semble-t-il, communiquer le virus du voyage. C’est à Coventry (Angleterre) que la jeune fille va approfondir ses acquis, en préparant une licence de « disaster managment international » (management de crise international). Avec pour but le développement de ces mesures en pays défavorisés, dans le cadre de l’aide humanitaire. Trois années d’études que Jennifer souhaite passer, si possible, dans trois contrées différentes. Intégrant parfaitement le profil dessiné par Joseph Boissenin, soulignant la valeur de ces étudiants qui n’hésitent pas à « se mettre en difficulté » pour mieux rejaillir, vers toujours d’autres savoirs… Bon vol, Jennifer, et tous nos vœux de réussite !

 Viviane Belle La Presse de Vesoul

 

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