Baisse de la population de Vesoul au profit de l'agglomération

Publié le par mairie d'Echenoz-la-Méline

Echenoz-la-Méline est une commune de 3246 (+ 4.17% , + 130 habitants ) habitants dans l'est de la France, au coeur du département de la Haute-Saône (70) en région Franche-Comté. Elle se situe à proximité de la RN19, principal axe routier haut-Saônois, en péripherie ouest de Vesoul (préfecture du département).

Le territoire de la commune est constitué de deux collines (culminant à 447 m) séparées par la vallée de la Méline (ou ruisseau de la Fontaine au Diable), petite rivière qui prend sa source à Solborde (extrémité sud d'Échenoz-la-Méline) avant de se jeter dans la Colombine puis le Durgeon La majeure partie des habitations sont situées dans cette vallée.

La commune s'est constituée à partir de deux noyaux. Celui d'Échenoz-la-Méline (au sens strict), autour de l'église actuelle et celui de Pont-lès-Vesoul, à 2 km plus au nord. Échenoz-la-Méline a absorbé Pont dont le souvenir ne se maintient que par « l'école de Pont », second groupe scolaire de la commune - et l'urbanisation est continue jusqu'à la limite de Vesoul.

 

Voici l'article de l'Est Républicain du 31/12/2014 au sujet de la démographie de l'agglomération : 

 

La tendance se confirme. Confrontée depuis plusieurs années à une baisse de sa population, la ville de Vesoul accuse un nouveau recul démographique au recensement de l’Insee qui prend en compte les populations 2012.

Rapportée à l’année de référence 2007, la perte sèche est de 692 habitants sur cinq ans, soit une évolution négative de 4,24 %. Un chiffre qui est à rapprocher des autres centres urbains de la région, également victimes d’une désaffection certaine et d’un mouvement qui rejette en périphérie une frange de population souvent désireuse d’échapper à une plus forte pression fiscale ou de concrétiser un projet immobilier à coût moindre.

Les cités comtoises sont ainsi presque toutes sur le reculoir en valeur absolue, de Besançon (-1483), à Dole et Pontarlier (-1367 et -1 308), en passant par Lons (-722), Belfort (-1225) ou Montbéliard (-308).

Reste que Vesoul enregistre l’une des érosions dont le rythme annuel est le plus sévère (-0,86 %) derrière Saint-Claude (-1,97 %), Valentigney (-1,75 %) et Pontarlier (-1,42 %).

Un mouvement, sans doute inéluctable, se dessine ainsi au profit d’une périphérie apparemment plus attractive. Car si Vesoul pleure, sa communauté d’agglomération a moins de raisons de sortir le mouchoir.

La tendance, pour négative qu’elle soit (perte de 124 habitants pour un nouveau total de 32 807), s’affiche en effet en pente douce avec une contraction de 0,08 % par an). À ce jeu des vases communicants, il y a au demeurant d’autres perdants que la ville-centre : Navenne perd 56 habitants, Noidans-lès-Vesoul 52, Vaivre-et-Montoille 28.

Des petites communes sur la pente ascendante

Avec, bien sûr, pour compenser de nombreux gagnants. Comme par exemple Quincey, qui signe la progression la plus nette en pourcentage (+12,61%) des communes de plus de 1000 habitants avec un bond de 152 nouveaux citoyens.

Frotey-lès-Vesoul ou Pusey ont aussi le vent en poupe même si la tendance est surtout profitable à de plus petites communes : Colombier, en cinq ans, a gagné 60 habitants soit une progression de 16,04 % ; Mont-le-Vernois, crédité désormais de 161 habitants, bondit de 11,03 % et Villeparois, avec 215 âmes, de 10,26 %.

Décidément, Alphonse Allais avait raison : l’idée du siècle est bien de mettre les villes à la campagne…

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