GEORGETTE JEANNEY

Publié le par mairie d'Echenoz la Méline


 

 

« Ils ont toujours été là, tous les deux, heureux et unis… » Souriant à l’image de ces grands-parents « comme on les imagine », intimement liés à une enfance heureuse, c’est le simple et doux constat de deux des petites filles de Georgette Jeanney, qui s’est éteinte jeudi dernier au centre hospitalier de Gray.

 

Née le 8 avril 1924 à Plémet (Côtes d’Armor) où son papa était sabotier, Georgette a grandi au sein d’une famille de sept enfants. Suivant son désir de devenir infirmière, elle partit faire ses études à Paris. Diplôme en poche, elle intégra les services de la Salpêtrière où elle exerça une dizaine d’années.

 

Au cours d’une visite à sa sœur Suzanne, épouse d’un haut-saônois, elle fit la connaissance du mélinois Jean Jeanney, conducteur à la S.N.C.F. Le couple se marie en octobre 1951. Au décès de sa sœur, Georgette qui attend son premier enfant, prend en charge temporairement l’éducation de son neveu Jean-Claude, ce qui l’incite à s’installer définitivement à Echenoz-la-Méline. La famille agrandie par la naissance de trois enfants, habite tout d’abord la maison Joly, près de la mairie, puis s’installe rue du Château-Grillot.

 

Alain, résidant à Besançon et travaillant au rectorat, Dominique, exerçant à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Vesoul, et Mireille, auxiliaire puéricultrice à Saint-Vit, conservent le souvenir d’un foyer chaleureux et d’un couple à la fois traditionnel et ouvert, partagé entre les repas familiaux, les voyages tant appréciés, les réunions associatives et les parties quotidiennes de cartes et jeux de lettres.

 

Georgette aimait recevoir et gâter son entourage. Réel cordon bleu, elle avait conservé de ses racines bretonnes l’art d’une cuisine familiale savoureuse et des échanges généreux avec qui savait gagner son affection et sa confiance. Mamie dans l’âme, cette triple arrière grand-mère avait développé avec ses sept petits-enfants un lien privilégié.

 

Georgette avait fait de sa maison, entre jardin, fleurs et confitures, un véritable port d’attache pour ses proches et ses amis. Durement éprouvée par la perte de son époux en 1995, elle ne quittera ce havre qu’en 2004, atteinte de la maladie d’Alzheimer, pour intégrer le foyer-logement de Vesoul, puis les unités spécialisées de Beaucourt et de Montagney.

 

« Toujours pimpante ». Coquette, vive, enjouée, aimant danser et partager, au fil des qualificatifs et des anecdotes, se dessine la personnalité de Georgette Jeanney sur un émouvant cahier plus révélateur que de banals hommages, et qui la garderont présente et garante de réconfortantes valeurs dans l’esprit de sa famille à qui nous présentons nos plus sincères condoléances.

 

Publié dans Archives

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article