« Ne jamais dénigrer l'autre parent devant un enfant»

Publié le par mairie d'Echenoz-la-Méline

Plus de vingt parents ont assisté à la conférence.

Plus de vingt parents ont assisté à la conférence.

Comment mieux commu­niquer avec son enfant ? Comment aborder des sujets délicats. comme la sépa­ration ou la mort ? Tels ont été les thèmes abordés lors d'une soirée organisée par le Diabo­lo, l'accueil de loisirs d'Éche­noz-la-Méline, sous la direction de Myriam Heureaux et Léo Schell, dans le cadre de la Se­maine des familles de la Caisse d'Allocations Familiales de Ve­soul. Plus de vingt parents ont assisté à cette rencontre avec Marie-Jo Gacek, conseillère conjugale et familiale, sexologue et intervenante à la maison d'arrêt de Vesoul et auprès de l'association Familles en Deuil d'un Enfant depuis treize ans. Installée à Pelousey, elle reçoit également des enfants dans le cadre de l'éducation affective et sexuelle des adolescents et peut être contactée via l'UDAF de Haute-Saône, à Vesoul. « Le si­lence et les non-dits sont parfois plus angoissants pour un enfant. Il vaut mieux toujours parler, quitte à admettre que nous ne savons pas », a expliqué la conférencière. Les enfants, confrontés aux épreuves de la vie, doivent aussi faire face à celles de leurs parents, notamment la sépara­tion. « Le rôle des parents n'est pas d'éluder ces épreuves, mais de contenir la souffrance de l'en­fant : mettre des mots sur cette douleur et le rassurer», a-t-elle précisé. 
Tout au long de la soirée, Ma­rie-Jo Gacek a délivré de nom­breux conseils : utiliser des mots adaptés à l'âge et à la sensibilité de l'enfant, répondre à ses ques­tions sans tout dévoiler, s'ap­puyer sur des ouvrages jeunesse pour aborder certains sujets dif­ficiles et encourager l'expression des émotions. Lors d'une sépa­ration, il faut rappeler à l'enfant qu'il sera toujours aimé et ne ja­mais dénigrer l'autre parent de­vant lui : c'est la pire des choses à lui faire subir. » Ces conseils sont essentiels, car le cerveau des enfants et adolescents, en­core en maturation - qui se complète vers 25 ans - rend leur sensibilité particulièrement grande. « Il faut agir avec empathie, dire la vérité avec les bons mots et sans juger les propos de l'enfant », insiste la conféren­cière. 
En seconde partie, les parents ont pu poser leurs questions : peut-on dire que grand-père s'est « endormi » ? À quel âge un enfant peut-il assister à un enterrement sans traumatisme ? Comment réagir si un ex-­conjoint fait de l'enfant un enjeu dans une séparation ? Autant de questions ayant trouvé des ré­ponses concrètes ou des pistes de réflexion précieuses. 
Cette rencontre a permis aux parents de repartir mieux armés pour aborder avec sensibilité et justesse les épreuves de la vie avec leurs enfants. 

Cabinet Regards Croisés Marie-Jo Gacek, conseillère conjugale et familiale, sexo­logue. Tél. 06 84 39 20 74, regards-croises@live.fr 

La Presse de Vesoul 30/10/25

Publié dans Actualités

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article