Elle accueillera la statuette en hommage à son grand-père, membre de la confrérie

Publié le par mairie d'Echenoz-la-Méline

Juan et Marine recevront le saint Patron dimanche 26 janvier 2025 à Échenoz-la-Méline.

Juan et Marine recevront le saint Patron dimanche 26 janvier 2025 à Échenoz-la-Méline.

Ils se sont rencontrés en 2017 en Colombie. Marine Petit et Juan Rodrigo aujourd’hui mariés, recevront le saint Patron lors de la 174e édition de la Saint-Vincent, dimanche 26 janvier à Échenoz-la-Méline.

Marine Petit est la petite-fille de Guy Petit, décédé subitement le 25 janvier 2024 et de Josette, sa grand-mère. « Je ne connaissais presque pas les traditions de la Saint-Vincent. Lorsque mon grand-père est décédé, je m’y suis intéressé car il était membre de la confrérie. Cela a beaucoup de sens pour moi de découvrir toute l’ambiance de cette fête », précise la cheffe de projet transformation numérique à l’Assistance publique - Hôpitaux de Paris. Impatiente de découvrir l’ambiance de cette fête ancestrale, Marine souhaite plus que tout, rendre hommage à son grand-père : « C’est une façon de l’honorer tout juste un an après sa disparition avec l’accord de ma grand-mère Josette qui recevra avec nous la statuette ».

« J’ai souvent cassé les codes de la famille »

« J’ai bien porté la flamme olympique à Besançon en tant que salariée représentant les valeurs du comité d’organisation de Paris 2024. Mon rôle au sein de Paris 2024, de 2018 à 2024, était de déployer le programme des volontaires (45 000 au total) de Paris 2024 », indique Marine Petit.

L’idée est venue d’une boutade lors des obsèques puis elle a fait doucement son chemin : « Il est vrai que je suis partie loin pour mes études puis je me suis mariée avec Juan en Colombie. J’ai souvent cassé les codes de la famille. Aujourd’hui, nous revenons ici pour assurer le relais d’une tradition au riche passé viticole ». Des codes cassés également au sein de la confrérie Saint-Vincent qui accueille avec joie deux trentenaires. « Quand j’ai fait ma première assemblée générale de la confrérie depuis Paris où j’habite, avec mon mari (Juan travaille pour l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), basée au château de La Muette à Paris) en visioconférence, il a fallu s’organiser pour que cela fonctionne », sourit Marine.

« Il est préférable que la relève soit assurée sous peine de disparition »

Une confrérie qui compte à ce jour 55 consœurs et confrères. « C’est une bonne chose, notre confrérie possède une moyenne d’âge canonique et il est de bon augure que des jeunes la rejoignent. Comme dans beaucoup d’assemblées, associations et autres, il est préférable que la relève soit assurée sous peine de disparition », insiste Philippe Plot, président.

Est Républicain 21/01/25

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