Elle va faire voyager ses élèves
Âgée de 23 ans, Vitoria Marques, nouvelle enseignante qui exerce au groupe scolaire de Pont, effectue cette année sa première vraie rentrée dans le sens où l'an passé, à l'école du Lion à Belfort, avec sa classe de CE1, elle était en cours de titularisation. Désormais titulaire, cette habitante d'Esprels est à l'école de Pont par choix. « C'était mon second vœu, c'est donc une vraie satisfaction que d'être ici, même si ce poste est en suspens car officiellement il reste à Adeline Richard qui a une décharge complète pour effectuer des responsabilités académiques », explique la jeune femme. Contrairement à ce que l'on peut penser, c'est sans stress que Vitoria a abordé cette rentrée scolaire. « J'ai beaucoup travaillé durant l'été pour la préparation des cours et du thème de la classe. L'important, c'est de travailler en amont. De plus, j'ai des CM1 et CM2, donc des grands qui ont déjà de bonnes habitudes enseignées les années précédentes par mes collègues. C'est donc plus facile », explique-t-elle.
Le thème de la classe cette année sera donc de partir à la découverte des différents continents du monde. Un fil conducteur d'autant plus facile à enseigner pour elle, que la jeune institutrice est une passionnée des voyages qu'elle effectue en saison estivale avec des amis enseignants comme elle. Hongrie, Portugal, Espagne, Grèce, Belgique ou Royaume-Uni n'ont plus de secret pour elle. Plus d'une semaine à chaque fois, sac au dos, elle part pour des escapades. « C'est tout de même beaucoup plus facile d'enseigner des choses que l'on a vécues personnellement. En classe, chaque période sera consacrée à un continent et nous commençons par l'Asie. Musique, littérature, histoire, géographie et même les mathématiques seront vus sous cet angle».
Autre thème qui tient au cœur de cette polyglotte (anglais, espagnol et portugais) affirmée, le renforcement de l'anglais notamment pour faciliter la liaison entre l'école et le collège à venir. Avec maîtresse Vitoria, c'est une vraie fenêtre ouverte sur le monde que ses dix-neuf élèves vont connaître.
La Presse de Vesoul du 14/09/23