Une entrée réussie dans le monde des abeilles
Qui dit ruche, dit verger, et qui dit verger, dit Échenoz-la-Méline. Ce n'est donc pas un hasard si la Maison du tourisme de Vesoul, a décidé de réitérer sa découverte du monde des abeilles ici. « C'est un rendez-vous attendu. On est complet et nous avions même une liste d'attente en cas de désistement», relatent Mathilde Labolle et Marie Bresson, respectivement apprentie et saisonnière à la Maison du tourisme de Vesoul. « C'est une satisfaction pour les organisateurs ; l'Amicale mélinoise du Pisse Menu, qui prête son verger pédagogique pour la rencontre, l'apiculteur et l'office du tourisme »
La présentation théorique de l'activité apicole a été faire par Évelyne Vernier et Bernard Reignier qui possèdent douze ruches sur la commune, « essentiellement par passion » selon Bernard : « La récolte peut-être très fluctuante. Elle a été bonne en début de saison, surtout pour le miel d'acacia. Ça a été beaucoup plus compliqué avec le miel de tilleul et surtout avec la sécheresse du moment. Nous sommes même obligés de donner de l'eau aux abeilles»
Après la théorie, la pratique. C'est équipés de vareuses, pour se protéger d'éventuelles piqûres, que les participants sont partis à la découverte de l'intérieur d'une ruche pour mieux comprendre son fonctionnement et la fabrication du miel. Après l'effort, le réconfort. Cette rencontre avec le monde des abeilles s'est terminée par une dégustation des produits du terroir autour de laquelle les questions ont fusé : « À partir de combien de ruches, nous pouvons vivre de cette activité ? Combien de kg de miel peut donner une ruche? A-t-on déjà vu le frelon asiatique ici?» Selon un apiculteur, aucun freIon asiatique n'a été encore recensé. Parmi les participants à cette rencontre, Thierry Nogues, habitant de Vesoul : « Avec mon épouse, nous avons la garde des petits-enfants en ce moment, nous sommes donc toujours à la recherche d'activité comme celle-ci, c'est à dire à l'extérieur, divertissante mais aussi apprenante". Vacances obligent, pas d'interrogation orale en fon de rencontre mais il est sûr que les petits-enfants, Louis et Camille, jumeaux de 4 ans, ainsi qu'Antoine 8 ans, en ont bien profité durant plus de deux heures
La Presse de Vesoul du 25/08/22