Sonde défectueuse, réservoir à sec : 800 foyers ont été privés d’eau

Publié le par mairie d'Echenoz-la-Méline

Plus d’eau au robinet dimanche dans les 800 foyers d’Échenoz-la-Méline.  Photo ER /Alexandre MARCHI

Plus d’eau au robinet dimanche dans les 800 foyers d’Échenoz-la-Méline. Photo ER /Alexandre MARCHI

Une pièce défectueuse et c’est tout un village - 800 foyers - qui se retrouve à sec, dimanche dernier aux alentours de 10 h. Plus d’eau au robinet, plus moyens de prendre sa douche… C’est la panique et le téléphone du maire d’Échenoz-la-Méline a failli saturer. Comme celui des sapeurs-pompiers et du syndicat ayant la gestion de l’eau.

Prévenu, le service d’astreinte s’est aussitôt rendu sur les lieux où se trouve le château d’eau. Et là, les techniciens ont découvert que la cuve de 130m3 était totalement vide, tout comme la canalisation qui s’étend sur deux kilomètres et dessert les habitations de cette commune. Un couac provoqué par une toute petite sonde qui n’a pas fonctionné.

L’appareil est pourtant un modèle récent. Il a été installé en 2020. « La réglementation nous impose la vidange, le nettoyage, la désinfection et le rinçage des quinze réservoirs d’eau situés sur le ressort de la communauté d’agglomération de Vesoul », explique Benoît Thomassin, 1er vice-président de l’interco chargé, entre autres, de l’assainissement.

« Cette opération s’effectue durant deux semaines et en temps normal elle se déroule sans que les utilisateurs ne s’en rendent compte. » Un avis de perturbation avait tout de même été distribué dans les secteurs à risque et les collectivités locales avisées.

Le couac

Retour au réservoir des Jonquilles. Nous sommes samedi 14 mai et vers 13 h, les équipes ferment les vannes de l’alimentation en eau. L’intérêt est que la population puise dans le contenu du château d’eau, cela pour éviter d’envoyer les 130 m3 dans le réseau d’assainissement. Lorsque le niveau tombe en dessous de 60 m3, une alarme retentit. Les canalisations basculent alors directement sur la source, Le Breuchin. Ce qui permet d’évacuer le restant et de procéder aux opérations programmées. « Les temps d’intervention, les fermetures de vannes sont basées sur les consommations habituellement observées sur la période », précise M. Thomassin.

Leçons à tirer

L’incident identifié, les agents sont intervenus dans les plus brefs délais, « mais l’ensemble de la canalisation depuis le giratoire de la Libération, jusqu’au sommet de la Providence était vide », poursuit Pascal Valentini, directeur des services techniques de l’agglo et de la ville. « La remise en eau a dû se faire progressivement afin d’éviter la dégradation des installations électriques, ce qui aurait engendré des complications supplémentaires ».

Au final tout le monde a pu être réalimenté, les premiers vers midi, les derniers aux alentours de 23 h. De cette mésaventure, la communauté d’agglo en a tiré des leçons : les vidanges seront désormais effectuées en semaine, plus tôt dans l’année. Et la surveillance des niveaux sera renforcée.

Est Républicain 17/05/22

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