Six mois de prison ferme pour l’auteur d’un vol par effraction

Publié le par mairie d'Echenoz-la-Méline

Confondu par une empreinte génétique, un homme de 37 ans a été condamné jeudi 3 février par le tribunal correctionnel de Vesoul. En septembre 2018, il avait cambriolé une habitation, à Échenoz-la-Méline, pendant que les propriétaires dormaient à l’étage.

Confondu par une empreinte génétique, un homme de 37 ans a été condamné jeudi 3 février par le tribunal correctionnel de Vesoul. En septembre 2018, il avait cambriolé une habitation, à Échenoz-la-Méline, pendant que les propriétaires dormaient à l’étage.

« On est perturbés. La nuit, au moindre bruit, on est sur le qui-vive. Encore maintenant… », lâche une des deux victimes, appelée à témoigner, jeudi 3 février, à la barre du tribunal de Vesoul. Le 15 septembre 2018, le couple avait subi un cambriolage perpétré alors qu’il dormait dans une chambre située à l’étage de leur habitation, à Échenoz-la-Méline. Un téléphone portable, une tablette tactile ainsi que 500 euros en numéraire avaient été dérobés cette nuit-là. Le ou les auteurs avaient arraché la grille d’une fenêtre et une porte palière avant de commettre le vol.

 

Une trace de doigt

Le travail mené par la police technique et scientifique a permis d’isoler une empreinte génétique. Une trace latente de doigt qui a révélé par la suite un profil. Celui d’un individu interpellé un an plus tard dans le cadre d’une autre affaire. « L’ADN est le premier élément de preuve. Le risque d’erreur est quasiment inexistant », explique le procureur de la République, qui avance un deuxième élément. Lors des perquisitions effectuées au domicile du suspect, les enquêteurs avaient mis la main sur le téléphone volé à Échenoz-la-Méline.

C’est par la voix de son interprète que le prévenu âgé de 36 ans, d’origine albanaise, a nié toute implication. Le téléphone ? Il l’aurait acheté. Le cambriolage ? Pas dans sa nature. Le 4 février 2020, poursuivi pour… dix vols ou tentatives, il avait pourtant écopé de 2 ans d’emprisonnement infligés par le tribunal de Montbéliard.

 

Arrivé en France en 2016, l’homme, qui ne dispose pas de titre de séjour, a cette fois-ci été condamné à 6 mois ferme ainsi qu’à verser 2 000 euros aux victimes en réparation de leur préjudice moral et matériel.

ER 07/02/2022

Publié dans Actualités

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