À Échenoz-la-Méline, le plein d’émotions
Dans une église à l’assistance parsemée avec une célébration menée par l’abbé Laurent Jarand, enfant du pays, l’édition 2022 s’est tenue malgré le contexte sanitaire difficile. Photo Bruno Grandjean
L’une des spécificités de la Saint-Vincent à Échenoz-la-Méline, c’est la distribution des friandises. Photo ER /Bruno GRANDJEAN
C’est une 170e édition de la fête de la Saint-Vincent, chargée d’émotions qui a eu lieu dimanche matin 23 janvier à Échenoz-la-Méline.
Sous une pluie de confiseries dans la cour de la maison des sœurs et du catéchisme, la statuette du saint patron a été remise à François Ploy, par son frère Philippe Ploy, nouveau président de la confrérie mélinoise.
Une cérémonie officielle sous le regard bienveillant d’Annie Braud, ancienne présidente de la confrérie : « Après 11 ans de présidence, je suis heureuse que ma succession soit assurée car ce n’était pas évident. Avec Philippe Ploy, la confrérie est entre de bonnes mains ».
Auparavant dans une église à l’assistance parsemée avec une célébration menée par l’abbé Laurent Jarand, enfant du pays, l’édition 2022 s’est tenue malgré le contexte sanitaire difficile.
« C’est déjà bien de la faire même dans un format restreint, l’année dernière elle avait été annulée », notait Anick, l’une des rendantes du saint patron, avec sa maman Danièle Othenin.
La précieuse statuette des vignerons remise à François Ploy, sera hébergée à Citey, du côté de Gy réputé pour ses coteaux de vignes.
Une édition également particulière pour la famille Figard, avec la disparition en 2021 de François, le grand-père qui était un membre éminent de la confrérie.
Il faisait beau ce dimanche à Échenoz-la-Méline avec un dicton plus que jamais au goût du jour : « Quand il fait beau à la Saint-Vincent, les vignerons sont toujours contents ».
Est Républicain 23/01/22