Effleurer l’eau d’un lac ou la cime d’un arbre en montgolfière

Publié le par mairie d'Echenoz-la-Méline

Max Thomas (à gauche) et Nathalie Siroutot (à droite) ont participé au rassemblement de Chambley.

Max Thomas (à gauche) et Nathalie Siroutot (à droite) ont participé au rassemblement de Chambley.

Montgolfières 70 a participé au Mondial Air Ballons, le plus grand rassemblement de montgolfières au monde à Chambley entre Nancy et Metz. 400 pilotes ont fait le déplacement, des Américains, Belges, Allemands, Français ou Italiens, des équipages du monde entier.

Thomas Max et Nathalie Siroutot ont réalisé 12 vols sur 20 prévus au Mondial Air Ballons à Chambley , le plus grand rassemblement de montgolfières au monde avec celui d’Albuquerque au Nouveau-Mexique, du 23 juillet au 1er août : « Entre pass sanitaire obligatoire et météo capricieuse, le bilan est mitigé. Seuls 12 vols ont eu lieu et l’évènement a été suivi par moins de monde », note Max le pilote.

Il faudra patienter jusqu’en 2023 pour battre le record du monde

Pendant dix jours, le couple mélinois a enchaîné les vols de compétition et de démonstration : « Nous avions un contrat pro avec les organisateurs. La journée débutait à 5 h jusqu’à minuit, un rythme très fatigant », avoue Nathalie. Et même pour la « Grande ligne », tout ne s’est pas passé comme prévu.

317 montgolfières ont virevolté dans les airs en même temps, pour le plus grand plaisir des visiteurs. Avec un petit bémol toutefois : le vent. Le départ simultané n’a pas pu avoir lieu. Les montgolfières ont décollé dès qu’elles étaient gonflées. Il faudra donc patienter jusqu’en 2023 pour battre le record du monde, égalé en 2019, avec le décollage simultané et en ligne de 456 montgolfières.

 

70000€ pour un ballon complet

Une belle expérience pour Max et ses 1 100 heures de pilotage : « Le pilotage d’une montgolfière demande de la finesse. Il n’est pas rare de flirter avec l’eau d’un lac ou cueillir des cerises à la cime d’un cerisier ! »

Montgolfières 70, qui applique les règles sanitaires de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) en termes de gestes barrières contre la COVID, possède trois ballons pouvant accueillir 3, 6 ou 8 passagers : « Nous allons changer la voile du 8 passagers avec une inauguration prévue cette semaine. Les investissements sont importants, il faut compter 70 000 euros pour un ballon complet sans compter les choses annexes », précise Nathalie. Un vol dure entre 2 h 30 et 3 heures pour 250 euros par personne : « Nous allons sur site, préparons le ballon puis 1 heure de vol en moyenne et nous récupérons nos passagers. Au début, les gens sont observateurs. L’ambiance devient vite décontractée et ils passent un très bon moment autour de 200 mètres d’altitude en moyenne.

En général, les gens viennent la première fois pour un anniversaire ou un moment particulier », conclut Nathalie qui se dirige vers le pilotage avec Max comme instructeur.

ER 10/08/2021
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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