Sécheresse : les abeilles souffrent aussi de la canicule

Publié le par mairie d'Echenoz-la-Méline

« Les abeilles vont chercher le pollen dans un rayon de trois kilomètres autour des ruches, mais elles ne trouvent pas de quoi se nourrir, les végétaux sont brûlés par la sécheresse et la chaleur », explique Gilles Cholley, ci-dessus avec son fils, Antoine.

« Les abeilles vont chercher le pollen dans un rayon de trois kilomètres autour des ruches, mais elles ne trouvent pas de quoi se nourrir, les végétaux sont brûlés par la sécheresse et la chaleur », explique Gilles Cholley, ci-dessus avec son fils, Antoine.

Gilles Cholley, 58 ans, possède une dizaine de ruches semblables à des boîtes aux lettres. Elles sont posées à l’ombre des arbres, à proximité de la roche des Douze Apôtres, à Échenoz-la-Méline en Haute-Saône. Et c’est peu dire que le professeur de technologie au collège de Scey-sur-Saône s’inquiète de l’impact de la sécheresse sur ses insectes.

Une récolte d’été « quasiment nulle »

« Nous avons fait une belle récolte de miel de printemps, d’acacias et de tilleul avec 230 kg. Par contre, celle d’été en miel toutes fleurs sera quasiment nulle avec une dizaine de kilos », confie l’apiculteur. Comme partout, la sécheresse sévit à Solborde. Il poursuit : « Les abeilles vont chercher le pollen dans un rayon de trois kilomètres autour des ruches, mais elles ne trouvent pas de quoi se nourrir, les végétaux sont brûlés par la sécheresse et la chaleur. »

Déjà touché en 2021 avec la récolte la plus faible jamais connue depuis 40 ans à cause d’un printemps très pluvieux, Gilles Cholley s’inquiète : « Cela fait deux années que la météo désoriente les abeilles. Soit avec un printemps pluvieux où une sécheresse en été hors normes… » Une inquiétude également palpable pour son fils Antoine, 17 ans, étudiant en BAC pro chaudronnerie, passionné par le monde des abeilles. « On est très bien ici à Solborde quand il fait chaud. C’est reposant d’être au contact de la nature. Grâce à mon papa, je sais comment le miel se confectionne et j’aime m’occuper des ruches et des abeilles », note celui qui perpétue une tradition familiale.

 
 

« Les ouvrières occupées à refroidir l’intérieur de la ruche »

Les abeilles ont également besoin d’eau pour survivre : « Elles vont dans la Méline toute proche pour boire et confectionner le nectar. » La période estivale est importante pour les abeilles qui font leurs réserves pour l’hiver.

« Quand il fait très chaud, les ouvrières sont occupées à refroidir l’intérieur de la ruche pour maintenir une température de 34 degrés et protéger la reine. Pour ventiler la ruche, elles battent des ailes, s’épuisant rapidement et consomment toutes leurs provisions », observe Gilles Cholley. Seul aspect positif, aucune trace à l’heure actuelle du frelon asiatique à Solborde.

ER 10/08/2022

Publié dans Actualités

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