Handball : Manon Guignard à l’orée d’une saison importante

Publié le par mairie d'Echenoz-la-Méline

Manon Guignard a intégré le centre de formation de Chambray-lès-Tours en juillet 2024.

Manon Guignard a intégré le centre de formation de Chambray-lès-Tours en juillet 2024.

Manon Guignard pratique le handball depuis l’âge de 11 ans. « C’est à l’école de Longeville, en primaire à Échenoz-la-Méline, que j’ai découvert ce sport lors d’une initiation. Cela m’a plu, j’ai pris ma première licence au cercle sportif vésulien. »

En sport-études au pôle de Besançon dès la quatrième, Manon a rapidement trouvé son poste. « Au début, j’évoluais comme pivot mais je n’étais pas à l’aise. La gardienne s’est blessée et le coach de l’époque, Jérôme Vivot, m’a positionnée dans les buts », précise Manon. Un poste qu’elle n’a plus jamais quitté. « Il me convient parfaitement, j’ai un style de jeu explosif et agressif. C’est moi qui attaque le ballon et pas le contraire », explique la gardienne du Chambray Touraine Handball.

De Clermont à Chambray

Après une courte expérience au Clermont Auvergne Métropole 63, Manon a rejoint depuis deux saisons le centre de formation de Chambray afin de construire un projet de joueuse professionnelle. La Mélinoise est titulaire dans les buts avec la réserve en Nationale 1 et 3 gardienne de l’effectif professionnel qui évolue en Ligue Butagaz Énergie (LBE, premier niveau français, N.D.L.R.). « La saison dernière, j’ai été appelée deux fois avec les professionnelles, cela s’est bien passé. Aujourd’hui, il y a deux grandes gardiennes devant mais si on fait appel à moi, je donnerai le maximum », avoue Manon.

Un double projet, sportif et scolaire

Sportive de haut niveau, elle prépare en parallèle un bachelor en design graphique, étalé sur quatre ans. « Avec tous les efforts et sacrifices consentis, mon objectif est de passer professionnelle à la fin de la saison dans un club français ou à l’étranger », précise celle qui a quitté la région après sa terminale, à 18 ans.

Proche de ses parents, Sophie et Yannick, et très complice avec sa sœur Inès, qui pratique aussi le handball à Noidans-lès-Vesoul, Manon a toujours ressenti un besoin de liberté. « Le handball a donné un sens à ma vie, le fait de m’éloigner de ma famille m’a rapprochée d’eux. Malgré mon emploi du temps très chargé, nous essayons de nous voir le plus souvent possible. »

Est Républicain 26/08/25

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