Travaux et piste Cyclable : « C'est bien, mais ... »

Publié le par mairie d'Echenoz-la-Méline

La perte d'une partie des places de stationnement constituait la principale source d'inquiétude pour la majorité des participants.

La perte d'une partie des places de stationnement constituait la principale source d'inquiétude pour la majorité des participants.

Informer les habitants et ré­pondre à leurs interrogations, voire dissiper leurs inquiétudes : tel était l'objectif de la réunion publique qui s'est tenue dans l'espace citoyen de la Maison commune d'Échenoz-la-Méline. Plus d'une quarantaine de per­sonnes ont répondu présentes pour obtenir des précisions sur la deuxième phase des travaux de réfection de la rue Victor-Hu­go, entre le croisement avec la rue Parmentier et le rond-point des Onchets. 
Au-delà de la réfection de la chaussée, entreprise par le Dé­partement et saluée par tous, ce sont surtout les aménagements prévus par la municipalité - notamment la suppression de certaines places de stationne­ment pour permettre l'instal­lation d'une bande cyclable de chaque côté de la route - qui ont retenu l'attention et suscité les questions des riverains. 
Si certains déplorent la suppres­sion d'une partie des places de stationnement « pour quatre vélos qui passeront dans la jour­née », cette opinion n'était de loin pas la plus partagée par l'as­sistance. Les bandes cyclables ont été jugées utiles et consi­dérées comme une incitation à utiliser davantage le vélo, même pour de courts trajets. Certains auraient même souhaité que ces bandes cyclables, matérialisées uniquement par un marquage au sol, soient renforcées par un terre-plein non franchissable, afin de constituer de véritables pistes cyclables « car les voitures mordent sur les bandes cy­clables et on ne s'y sent pas tou­jours en sécurité ». D'autres ont tenté d'apporter des suggestions pour faire avancer la réflexion : « Et pourquoi ne pas créer une bande cyclable bidirectionnelle d'un seul côté de la route et conserver du stationnement de l'autre ? » ; « Et pourquoi ne pas limiter la rue à 30 km/h pour réduire la vitesse, plutôt que de mettre des chicanes ? Mais c'est une route départemen­tale et non communale, mon­sieur ... ». 
Au-delà du stationnement, la mise en place de chicanes a également interpellé plus d'un participant dans l'assemblée. Claude Jacques, adjoint aux travaux, a rappelé que les chi­canes ont l'avantage de réduire la vitesse des automobilistes sans installer de ralentisseurs de type dos-d'âne, tout en créant des places de stationnement et en permettant de végétaliser les abords. Ces infrastructures seront dans un premier temps expérimentales et resteront dé­montables par la suite si néces­saire. 
Conscient qu'il est impossible de conserver autant de places de stationnement qu'auparavant, le maire Serge Vieille, a rappe­lé qu'il n'est pas envisageable d'installer une place devant chaque maison avec les chi­canes, et qu'il faudra sans doute accepter de marcher quelques mètres entre sa voiture et son domicile. 
En réalité, tout le débat de la soirée résidait là : la collectivité doit-elle aménager du stationne­ment partout, y compris lorsque certains riverains disposent de garages qu'ils n'utilisent pas pour leurs véhicules ? La question demeure : « Oui, mais même si nous rentrons nos voi­tures dans nos garages, nos invi­tés, eux, vont se garer où?» ... Et le débat rebondit encore. 

La Presse de Vesoul 24/06/25

Publié dans Actualités, Travaux

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