L'été, synonyme de travail pour la jeunesse

Publié le par mairie d'Echenoz-la-Méline

Touche à tout, Léa n'est pas du genre à s'ennuyer, vacances ou pas.

Touche à tout, Léa n'est pas du genre à s'ennuyer, vacances ou pas.

S'il nous arrive d'entendre que la jeunesse n'est plus ce qu'elle était, que l'envie de travailler n'est plus au goût du jour dans une société de loisirs (à cha­cun de se faire son opinion ... ) une chose est sûre, Léa Plaza n'est pas de cette jeunesse-là. Étudiante en deuxième année de Licence en histoire de l'art et archéologie à l'Université de Besançon, c'est désormais là qu'elle vit la plus grande partie ­de l'année. « J'ai un appartement en collocation à deux pas de l'université de lettres, c'est très pratique, mais le centre-ville, ça a un coût important. Heu­reusement, je peux compter sur mes parents pour ce qui est du loyer. Je rentre de temps à autre le week-end et notamment lors­qu'il y a une réunion du Conseil des jeunes auquel je participe ». Très impliquée sur les ques­tions de sécurité aux abords des abris bus avec le manque de visibilité l'hiver ou pour la pra­tique du vélo « notamment dans l'avenue Pasteur où ça roule très vite. J'espère qu'à terme, nous verrons des pistes ou des bandés cyclables ici. Peut-être verrons-nous aussi des piétons comme cela a été fait dans le centre ancien ». Pour l'heure, c'est dans le domaine de la culture qu'elle s'engage pleine­ment avec d'autres membres du conseil des jeunes, notamment pour la rénovation de la cabine à livres sur la place d'Armes. « Nous avons travaillé à un règlement intérieur, celui-ci doit être approuvé à la rentrée et il sera affiché sur la cabine. Dans un second temps, nous travaille­rons au design de celle-ci ». Membre du club ado à l'accueil de loisirs, Le Diabolo, pendant des années, elle retourne de temps à autre aux soirées jeunes lorsqu'elle est invitée comme intervenante à partager ses pas­sions comme le dessin. « Je suis une touche à tout, beaucoup de choses m'intéressent, que ce soit dans la culture avec le cinéma et les expositions ou le sport avec l'escalade que je pratique dans l'ancienne carrière d'Éche­noz-la-Méline avec le Club Alpin Français de Vesoul ». 
En vacances depuis le 4 mai, ce n'est pas la direction des plages que prend Léa, elle préfère en effet compléter sa formation universitaire par un stage ar­chéologique à Bibracte (ville gauloise peuplée par le peuple éduen il y a plus de 2000 ans) de plus de 15 jours. « À-terme, je souhaite devenir enseignante chercheuse à l'université de Besançon. C'est une chance d'avoir un centre universitaire si proche, de proximité pourrait-on dire ». Pour l'heure, l'été est surtout synonyme de travail pour Léa. « Je n'ai pas un caractère à pas­ser mes étés à la plage et puis de toute façon, il faut bien financer les études ». La jeune Mélinoise passera donc ses deux mois de juillet et août au Leclerc Express de Noidans-lès-Vesoul, à hau­teur de 35 heures par semaine pour la mise en rayon du ma­gasin le matin et pour la prépa­ration des commandes pour le Drive.« Ce n'est pas le premier travail que j'exerce puisque, dès mes 17 ans, j'avais travaillé à l'accueil de loisirs, Le Diabolo, durant l'été. À 18 ans, j'ai travail­lé à la blanchisserie de l'Ada­pei, donc je commence à avoir l'habitude ». À la question de savoir si-cela n'est pas trop dur de travailler tout l'été alors que les copains sont en vacances; Léa assure que c'est plutôt une chance : « j'ai postulé à plusieurs endroits à Besançon et malheu­reusement, même pour des jobs d'été, on demande de l'expé­rience désormais, alors c'est une chance de pouvoir travailler ici. Et puis, comme je commence tôt le matin (à 6 heures, donc le réveil sonne à 5 heures: .. ), j'ai mes après-midi de libre (sauf , deux), ce qui me laisse du temps pour sortir ou lire. Vous savez, la plupart des mes amis ont aussi trouvé un job d'été».
Une aubaine qui pourrait bien se poursuivre puisqu'à la ren­trée, Léa travaillera tous les week-ends de septembre au mu­sée Garret de Vesoul pour des missions de surveillance et peut­ être d'animation, « une double chance puisque c'est en lien di­rect avec ma formation univer­sitaire et il y a une possibilité de poursuivre tous les week-ends au-delà de septembre ». Quand on vous dit que l'avenir appar­tient à ceux qui se lèvent tôt...
La Presse de Vesoul du 27/07/23

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