Échenoz sort la tête de l’eau

Publié le par mairie d'Echenoz-la-Méline

La Méline, objet de toutes les attentions ?
Cette fois, ce sont les services de l’État qui le préconisent.

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À Échenoz-la-Méline, fin 2010. C’est pour éviter ça que des mesures vont être prises.
Photo archives ER

«Avis favorable ». La décision que vient de prendre le Conseil départemental de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques (Coderst 70) pourrait bien être le point de départ du renouveau de la Méline.

L’arrêté que va prendre le préfet à la suite de cette consultation apportera les précisions utiles à l’application de ce « classement de digue » préconisé « en amont » de la rivière.

Échenoz-la-Méline compte bien en tout cas s’appuyer sur ce cadre réglementaire pour faire avancer un dossier majeur pour la commune. Et qui ne date pas d’aujourd’hui.

En résumé, la Méline a simplement besoin qu’on s’occupe d’elle attentivement, régulièrement, pour, le cas échéant, parvenir à maîtriser ses débordements.

Bref, les services de l’État invitent à la cohérence de travaux de confortement et d’entretien des berges pour canaliser le tout.

« Question de sécurité pour les riverains du secteur de Solborde », traduit aussi Olivier Catrin, l’adjoint au maire chargé de l’environnement, pour qui cet avis favorable doit pousser à agir les quelque vingt ou trente propriétaires de terrains où passe l’eau.

Cause commune dans les années 80

Individuellement, la tâche se révèle compliquée. Techniquement, financièrement. Collectivement, c’est possible puisque c’est déjà arrivé, il y a trente ans…

« Le dernier entretien remonte au temps de Roger Lafontaine et aux inondations de 1982/83 », confirme le maire, Yves Martin, alors adjoint, « en 1985, il y avait eu un groupement de commandes avec tous les riverains et de gros travaux effectués avec la DDE. Chacun avait participé proportionnellement à son linéaire ». Depuis ?

Depuis, la Méline a fait des siennes. Fin 2010, notamment. Il a fallu parer au plus pressé, avec des sacs de sable… Les berges en sont sorties fragilisées par endroits. Soignées « de manière rustique » mais finalement pas guéries. D’où le lancement d’une procédure de classement.

Reste à l’appliquer désormais. Et ce n’est pas le plus simple. D’ailleurs, Yves Martin compte bien, une fois l’arrêté préfectoral en main, réunir tous les acteurs et intervenants.

Philippe BROUILLARD

Est Républicain

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