Distinction
Un ancien combattant a reçu la Légion d’Honneur
pour services rendus à la patrie
Un serviteur de la France récompensé
La famille et les amis autour de Paulette et Jean Dupré.
Jean Dupré a reçu vendredi la légion d’honneur des mains du colonel André Marsot, au Foyer logement « Le Sabot » où il réside avec son épouse depuis 2006. Sa famille et ses amis étaient présents de même qu’Alain Chrétien, député maire de Vesoul et Yves Martin Maire d'Echenoz-la-méline*.
Jean Dupré est né 3 mars 1915 à Dampierre-sur-Linotte. De son mariage avec Paulette en 1940 est née Danielle. Ils ont élevé également leur nièce Huguette. Jean et Paulette ont la joie d’être entouré de trois petits enfants et quatre arrières petits-enfants.
Il a effectué son service militaire en 1936 dans l’artillerie à Belfort. A la mobilisation en mars 1939, dans les Ardennes, le maréchal des logis Jean Dupré est déjà cité à l’ordre du régiment pour conduite exemplaire. En 1941, après avoir signé un engagement pour continuer à servir son pays en Afrique du Nord, il est affecté au groupement mobile de Mers el Kébir avec lequel il fut envoyé au front en Tunisie. En 1943, il revient au Maroc, puis en Algérie et reprend la guerre avec le 101 e groupe d’observation de l’artillerie.
Viennent ensuite cinq années d’occupation en Allemagne, de 1945 à 1949, où il fut transféré dans l’arme du matériel. Cela lui a permis de suivre une formation de technicien auto. Ce n’est pas terminé, en 1950, Jean Dupré embarque sur le « Pasteur » - paquebot de transport de troupes -, volontaire pour servir en Indochine, pour un séjour de 30 mois. C’est là qu’en 1952, à Saigon, il reçut la médaille militaire pour ses 14 années de service.
A son retour d’Indochine, en 1952, Jean Dupré fut affecté à Verdun. En 54, il fut désigné pour rejoindre le Constantinois et dépanner avec son camion atelier dans des zones difficiles et peu escorté. C’est en 1956 que l’adjudant Dupré décide de poser ses valises et de reprendre le costume civil à Verdun. Durant 10 années il prit un poste de gérant libre d’une station-service. C’est en 1966 qu’il décide avec son épouse de rejoindre Echenoz-la-Méline et retrouver la Haute-Saône de son enfance. Il fit construire une maison et s’intégra dans le tissu local associatif.
*information que nous avons ajoutée car omise par le journal