Du côté du lac...
Le lac veut sortir la tête de l'eau
Le restaurant, paré d'une ombrière (toiture ouverte en bois), sera cerné de part et d'autre
par des chemins piétonniers. Devant, une grande place remplacera l'actuel parking.
Parce qu'une image désuète la dessert, l'entrée de la zone de loisirs va muer. Grandes transformations et baignade autorisée en vue.
Après la Star Ac', le son et lumière, l'exposition toujours installée retraçant l'histoire des lieux, voici annoncés les engins de travaux publics. Pas avant fin 2009 certes, mais le projet est désormais ficelé. Avec la requalification de l'entrée de la zone de loisirs, les 30 ans du lac vont dépasser le cadre purement événementiel.
C'en sera terminé de ces deux parkings et de cette entrée de camping vieillots. Tout comme de ce mélange voitures-piétons. Les deux flux seront clairement séparés.
De parkings, il sera toujours question, mais, enherbés, ils se déplaceront de quelques dizaines de mètres pour l'un, tandis que l'autre (celui devant le Tennis club) se parera d'arbres. En lieu et place de l'implantation actuelle du plus grand des deux espaces de stationnement (le plus proche du camping), une imposante place publique, vouée à héberger un futur site dévolu aux concerts et autres manifestations festives.
1,7 M €
De part et d'autre des bâtiments abritant le restaurant ainsi que le logement du gardien, recouverts d'une vaste ombrière (toiture ouverte en bois), deux passages piétonniers, dont l'un mènera jusqu'au lac, avant d'en longer une partie de ses rives par un ponton de bois.
Quant au lac, il verra émerger, sur sa partie ouest (où se trouve la plage), une roselière. Véritable barrière végétale, qui enserrera cette extrémité du plan d'eau où s'étale la plage, elle fonctionnera comme un filtre, stoppant toutes les particules en suspens et poussées vers le bord par les vents dominants.Conséquence attendue : l'eau devrait perdre en turbidité, autrement dit gagner en limpidité. D'où la perspective d'ouvrir (officiellement) les lieux à la baignade. La révolution ? Une totale requalification plutôt.
Une mutation à 1,7 M € dont les travaux s'échelonneront de fin 2009 à fin 2011. Mais la zone le vaut bien. Le lac de Vaivre n'est-il pas aujourd'hui, «un des lieux emblématiques et chers aux cœurs des Vésuliennes et Vésuliens », explique-t-on du côté de la communauté de communes de l'agglomération vésulienne ? Un site qui « souffre malgré tout d'équipements fatigués et d'une image désuète qui laissent le visiteur perplexe ». Et qui, aménagé voilà trente ans, se devait d'évoluer. Selon cette idée développée par les architectes-paysagers : l'équilibre entre végétal et urbanité.