Frédéric Telle, nouveau président de La Légère

Publié le par mairie d'Echenoz-la-Méline

Hier pompier de Paris, aujourd'hui policier muni­cipal, Frédéric Telle a tou­jours pratiqué le sport.

Hier pompier de Paris, aujourd'hui policier muni­cipal, Frédéric Telle a tou­jours pratiqué le sport.

La plus grosse association méli­noise a tenu son assemblée gé­nérale début novembre et c'est une nouvelle étape qui s'est ou­verte avec l'élection du nouveau président, Frédéric Telle. À cette occasion, nous sommes allés à sa rencontre. 
La Presse : Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Frédéric Telle:« Je suis licen­cié de La Légère depuis plus de quatre ans, notamment pour le cours de renforcement muscu­laire du dimanche matin, mais je connais bien l'association depuis 2002. Plus personnellement, je suis l'heureux papa de Manon, 12 ans, et Emma, 8 ans, qui sont à La Légère et mon épouse, Gwendoline, est également en­traîneur dans l'association pour la section aérobic. Nous sommes installés à Vaivre-et-Montoille.»

L. P. : Autrement dit, c'est une histoire de famille ?

F. T. : « On peut le dire, mais c'était déjà le cas auparavant. On dit de moi que j'étais l'homme à tout faire au niveau des petites réparations comme la plomberie ou l'électricité. J'y passerai sim­plement encore un peu plus de temps désormais. »

L. P. : Donc bricoleur et spor­tif?

F. T. : « J'ai toujours pratiqué le sport de par ma vie profession­nelle avant comme pompier de Paris pendant dix-neuf ans et aujourd'hui comme policier municipal à Vesoul. »

L. P. : Être président d'une as­sociation de plus de 240 per­sonnes ne met pas trop la pres­sion ?

F. T. : « Avant de poser ma can­didature à ce poste sur la de­mande de plusieurs personnes, dont l'ancien président Jérôme Schnoebelen, j'ai tout de même eu un temps de réflexion et d'hésitation, car il faut connaître les ficelles de ce poste-là. Après réflexion, je me suis dit que c'est une chance, d'avoir la confiance de ces personnes et notamment des membres du bureau (Ndlr : il a été élu à l'unanimité) et puis c'est une tâche qui me plaît. En­fin, je ne serai pas seul, puisque l'ancien président est vice pré­sident et je suis très bien entouré avec comme secrétaire Valérie Chalons et. trésorier Damien Gardas.» 

L. P. : Quels sont les défis que La Légère doit relever ces an­nées à venir ?

F. T. : « Sans conteste, les travaux du gymnase. Pour rappel, l'asso­ciation est propriétaire du bâti­ment et c'est à la fois une chance pour en bénéficier comme nous le souhaitons, mais financière­ment, les travaux à engager pour l'améliorer sont très lourds. Par exemple, nous avons comme projet de détruire le cellier et d'agrandir les vestiaires tout en faisant une salle en plus pour le sport ou pour se réunir. II y a la possibilité de gagner 150 m2, mais vous imaginez bien que le coût de ces travaux est très im­portant. Heureusement, nous sommes accompagnés, notam­ment par la municipalité, mais c'est un défi chaque année. C'est pour cela que je veux remercier tous les bénévoles en général et les entraîneurs en particulier qui donnent de leur temps et qui mettent leurs compétences au service de ce club et donc au service du bien-être des gym­nastes qui, sportivement, s'épa­nouissent ici. Au-delà de leur temps, c'est un vrai engagement de leur part et il faut le recon­naître car sans eux, même au poste de président, je ne pour­rais rien faire ».

Interview réalisé par XAVIER PICAUD-BERNET (CLP) 

La Presse de Vesoul 21/11/24

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