Andrée Pereur a soufflé ses 100 bougies

Publié le par mairie d'Echenoz-la-Méline

Andrée Pereur avait également fêté cet évènement avec la famille et les amis à la salle paroissiale Saint-Martin à Échenoz-la-Méline.
Andrée Pereur avait également fêté cet évènement avec la famille et les amis à la salle paroissiale Saint-Martin à Échenoz-la-Méline.

Andrée Pereur avait également fêté cet évènement avec la famille et les amis à la salle paroissiale Saint-Martin à Échenoz-la-Méline.

4 août 1924 ... 4 août 2024, cent ans se sont écoulés entre ces deux dates, soit l'âge d'Andrée Pereur. Alors s'il est un anniversaire qu'il ne fallait pas rater, c'est bien celui-ci et il a été digne­ment fêté, en famille d'abord au sein de la salle paroissiale Saint-Martin à Éche­noz-la-Méline, puis quelques se­maines après dans les locaux de l'accueil de jour de l'Aide à do­micile en milieu rural, rue Saint Martin à Vesoul. Pour l'occasion, Patricia Cudey, directrice de l'ADMR, a pris la pa­role pour rappeler qu'Andrée par­ticipe à l'accueil de jour depuis octobre 2022, le mercredi de 10h à 17h et qu'elle a su insuffler à toute l'équipe, ainsi qu'aux autres personnes âgées, son enthousiasme et sa bonne humeur. "Toujours d'accord pour rendre service, pour parti­ciper aux ateliers divers, et sym­bolisant la joie de vivre'; a-t-elle relaté avant de lui souhaiter un joyeux anniversaire, entourée de toute l'équipe d'animation, de l'aide soignant au chauffeur de bus. Le moment de convivialité s'est poursuivi par la dégustation d'un délicieux gâteau avec les pensionnaires du jour. 
Garder les vaches avant l'école 
Née en 1924, elle est le troisième enfant sur les neuf qu'auront ses parents, alors agriculteurs installés à Battenans-les-Mines, dans le Doubs, au sud de Montbozon, de l'autre côté de l'Ognon. Du­rant toute sa jeunesse, elle tra­vaille à la ferme à côté de ses parents. C'est peut-être là un des secrets de sa longévité avec une vie saine et proche de la nature dès son plus jeune âge, même si Ia vie n'était pas fa­cile. Elle raconte ses souvenirs, comme celui où elle devait gar­der les vaches au pré les pieds nus dans les sabots, avant d'al­ler à l'école. "Les pieds trempés, on lui répondait souvent que comme ça, elle serait immuni­sée contre toutes les maladies" indique sa fille Nicole. Elle ren­contre et épouse Achille Pereur (son nom de jeune fille était Andrée Valnet) en 1947 et de cette union, naissent trois en­fants que sont Nicole, installée à Vaivre, Alain et Nelly qui eux habitent en région parisienne. Aujourd'hui, Andrée a la chance de voir grandir ses cinq pe­tits-enfants et ses dix arrière-pe­tits-enfants âgés de 23 ans pour le premier, à huit mois pour le dernier. 
Son mari devenu maître d'œuvre vérificateur dans son entreprise vésulienne, Andrée l'assistera pour les tâches du secrétariat ou à l'accueil des entrepreneurs et artisans du bâtiment. Elle se souvient : "Mon papa était bien implanté sur Vesoul et mes parents connaissaient beaucoup de monde. Encore plus lorsqu'il commença son engagement sportif dans un club de vélo de route, jusqu'à en devenir le président". Là aussi, elle était à ses côtés pour l'aider. "Je pense que c'est une autre raison de sa longévité, elle a toujours eu une vie sociale très riche, très active" exprime sa fille. Habitant à Vesoul rue Paul Mo­rel à ce moment-là, ce n'est que plus tard, en 1969, que le couple et les enfants s'installent à Échenoz-la-Méline, au Parc de la Paule. Au décès de son époux en 1997, alors qu'elle n'avait que 74 ans, sa famille a toujours été présente. "Il y a seulement trois ans qu'elle a arrêté son jardin et ses balades à pied mais jusque ­là, elle en faisait beaucoup". Encore autonome, vivant chez elle et conservant toute sa luci­dité, elle maintient ses activités culturelles et partage avec sa fille, les spectacles au théâtre Edwige Feuillère, auprès duquel elle est abonnée chaque année. Lecture, mots mêlés, télévision et ses conversations du mercredi à l'accueil de jour de l'ADMR, rythment désormais son quoti­dien. 
"Toujours enjouée et peu exi­geante auprès des autres" té­moignent ses proches. C'est peut-être là le troisième et der­nier secret de sa longévité et de sa résistance, pour elle qui a eu le Covid à trois reprises et qui n'a ressenti, selon elle, qu'une légère fatigue. 
Doyenne de la commune d'Échenoz-la-Méline, on ne lui souhaite qu'une chose, comme l'a bien dit Madame Cudey à la fin de sa prise de parole "on se donne rendez-vous pour fêter les 101 ans''. 

La Presse de Vesoul 05/09/24­

Publié dans Actualités

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