Le pont du Diable : une histoire entre le chat et la casserole

Publié le par mairie d'Echenoz-la-Méline

Le pont du Diable est un vestige de l’ancienne ligne de chemin de fer le Tacot qui reliait en son temps Vesoul à Besançon.

Le pont du Diable est un vestige de l’ancienne ligne de chemin de fer le Tacot qui reliait en son temps Vesoul à Besançon.

Le pont du Diable est un vestige de l’ancienne ligne de chemin de fer le « Tacot qui reliait en son temps Vesoul à Besançon dont il ne subsiste aujourd’hui que de rares vestiges.

Un orage terrifiant

Des ponts du Diable, il en existe beaucoup, celui d’Échenoz-la-Méline n’échappe pas à la légende associée à sa construction. Cette légende est une part intégrante de la tradition locale, souvent colportée et agrémentée au gré du temps.

L’ingénieur de l’époque se trouvait confronté à une série d’éboulements mystérieux au cours de la nuit qui suivait la pose des dernières pierres du tablier. Les travaux recommencèrent avec les deux culées de la voûte se dressant dans le vallon. Mais un orage terrifiant fit vaciller le pont, emportant culées et échafaudages.

La victoire de la locomotive

Pour terminer les travaux de nouveaux artisans maçons et tailleurs de pierres furent embauchés. Six mois après, le pont enjambait la reculée avec ses trois arches, en une semaine, tout serait achevé.

Soudain un craquement retentit, les claies de l’échafaudage venaient de se rompre, la voûte s’écroulait. Le pont n’était plus que ruines. Profitant de l’obscurité, émergeant de nulle part, le Diable réduisait à néant les travaux de ce pont lequel enjambait l’unique route qui desservait le village.

Pour éviter la faillite, l’ingénieur négocia avec le Diable. Il lui promit l’âme de la première créature qui franchirait le pont, s’il l’aidait à bâtir un monument indestructible, le Diable accepta.

Une fois le pont reconstruit, l’ingénieur en récompense fit traverser le pont à un pauvre chat à la queue duquel il avait attaché une casserole. Fou de rage, le Diable tenta de détruire l’ouvrage mais en vain. Par dépit, il s’en retourna pour disparaître à jamais dans les fissures de la roche de la source du même nom. On n’entendit plus jamais parler de lui et le pont fut mis en service, laissant passer la première locomotive sous les acclamations de la population !

Sources bulletin municipal et Hélène Morin Hamon - Denis Morin.

Est Républicain 31/07/24

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