Job d'été : Le travail, c'est dès 16 ans pour Hugo !

Publié le par mairie d'Echenoz-la-Méline

Hugo Plaza (à gauche) aux côtés de Stéphane Calas, un de ses collègues.

Hugo Plaza (à gauche) aux côtés de Stéphane Calas, un de ses collègues.

Qui a dit que la jeunesse n'était plus motivée pour travailler de nos jours ? Une idée toute faite que l'on entend régulièrement dans les conversations, mais qui dans les faits, ne se confirme pas, en tout cas pas avec Hugo Plaza ! Pour preuve, c'est âgé de 16 ans seulement que le jeune homme a décidé de travailler.
« C'est en effet de ma propre volonté, je n'ai pas été poussé par mes parents. De toute fa­çon, il me reste encore assez de vacances et cela me donne une première expérience profession­nelle », confie le lycéen aux Ha­berges.
C'est en bénéficiant d'une « pas­serelle » comme l'on dit dans le jargon de l'Éducation nationale, qu'Hugo Plaza rentrera en pre­mière professionnelle au Lycée des métiers de l'automobile Henri Fertet de Gray en spécia­lité mécanique auto. 
« J'ai fait les portes ouvertes et un mini-stage dans ce lycée et j'ai toujours été passionné par la mécanique en général, automo­bile en particulier et plus spé­cifiquement par les voitures de course». Spectateur à de nom­breuses reprises de rallyes ou de courses de côtes, ce jeune pas­sionné aime aussi admirer les beaux bolides du club Nostalgie 70. « Je vais régulièrement aussi le premier dimanche du mois sur le parking de VED voir de très belles voitures sportives, no­tamment les voitures entre 2000 et 2020, après c'est autre chose. Sur les modèles classiques, je trouve que les dernières séries sont trop poussées sur l'électro­nique, il y a une perte de fiabi­lité selon moi ». Attiré par tout ce qui est mécanique, il aime aussi pratiquer, avec les copains, la moto.
Autant de passions qui ont un coût, ne serait-ce pour pour­suivre ses études dans ce do­maine-là. « Je ne souhaite pas m'arrêter après le bac, H y a la possibilité d'intégrer d'autres écoles spécialisées dans la mé­canique des voitures de course, notamment à Le Mans », ex­plique-t-il. Prenant exemple sur sa grande sœur Léa, qui avait travaillé à l'accueil de loisirs le Diabolo il y a quelques années pour financer ses études supé­rieures à Besançon, Hugo tra­vaille aux services techniques les deux premières semaines du mois d'août de 7h30 à 12h. « Des horaires qui sont un avantage surtout avec les fortes chaleurs que nous connaissons ces der­niers temps », sourit le jeune homme. Désherbage, tonte, dé­broussaillage ... autant d'activités éprouvantes mais nécessaires en cette période de l'année. Tâche plus particulière, Hugo a par­ticipé à la pose des bornes en plastique devant la résidence des Pins pour éviter le station­nement gênant sur le trottoir. Quant à savoir s'il n'est pas trop difficile de mettre le réveil le matin pour aller au travail plu­tôt que de faire la grasse matinée en plein mois d'août, Hugo Plaza répond sans hésiter : « J'ai déjà profité des vacances en famille du côté de Saint-Malo avant de commencer, et puis pour les co­pains, j'ai encore les week-ends donc aucun regret ! ».

La Presse de Vesoul 15/08/24

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