Les cabordes témoignent du passé

Publié le par mairie d'Echenoz-la-Méline

Trois cabordes circulaires en pierres sèches, partiellement enterrées, sont visibles.

Trois cabordes circulaires en pierres sèches, partiellement enterrées, sont visibles.

La commune avec un riche passé viticole dispose de cabordes elles sont coincées entre la Combe Favirolles et celle du Janiton à quelques centaines de mètres de la route nationale 57 dans le bois de Maurogneux au lieu-dit entre Deux Bois.

Le site n’est pas facile à trouver, car non indiqué (au sud-est de l’ancienne carrière des pavés bleus) mais en marchant une centaine de mètres dans la végétation épaisse le long d’un murger (mur en pierres sèches), la récompense est là.

Trois cabordes circulaires en pierres sèches, partiellement enterrées, sont visibles. Ailleurs, la plupart n’ont pas résisté au fil du temps. Le témoignage vivant de l’activité viticole avant son arrêt brutal à la suite de l’invasion du phylloxéra. Les cabordes servaient aussi d’abris aux bergers et aux forestiers, elles étaient principalement destinées à ranger les outils des vignerons, et ceux-ci pouvaient s’y abriter et y passer la nuit pendant les vendanges. Moins réjouissants, certains anciens écrits évoquent aussi l’utilisation des cabordes pour les lépreux qui étaient mis à part, rejetés. Des édifices et leurs enclos qui sont inscrits aux monuments historiques depuis le 19 janvier 1993.

Est Républicain 27/07/24

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