On a tout à gagner à faire ses semences soi-même

Publié le par mairie d'Echenoz-la-Méline

Colette Jacamon (à gauche) a organisé cette conférence avec d'autres bénévoles de FNE70 et elle est animée par Bernard Dupont (à droite).

Colette Jacamon (à gauche) a organisé cette conférence avec d'autres bénévoles de FNE70 et elle est animée par Bernard Dupont (à droite).

Après une conférence l'an pas­sé sur le thème des tomates, France Nature Environnement 70 a renouvelé l'idée avec dé­sormais une conférence de plus d'une heure sur les semences. Elle était animée par Bernard Dupont, ancien directeur de la maison de la nature de Brussey, jardinier amateur installé du côté de Bussières, qui possède près de quatre cents variétés. Une vingtaine de passionnés de jardinage y ont participé. Ils sont désormais convaincus de l'importance de faire soi-même ses propres semis. « Les avantages sont multiples, à com­mencer par les gains financiers puisque cela va vous éviter d'en acheter dans le commerce mais vous y gagnerez aussi en qualité avec des semences plus résis­tantes car issues de plantes qui sont soumises aux intempé­ries, au froid et donc élevées à la dure. Celles que vous ache­tez sont issues de plantes sous serre avec peu d'éléments nu­tritifs. Ajouter à cela que vous maîtriserez tout le processus de production, du début à la fin et vous aurez la satisfaction de tout faire vous même. Enfin, vous pourrez expérimenter de nouvelles méthodes, de jardi­nage notamment pour s'adap­ter au changement climatique. Si cela ne fonctionne pas, les graines ne vous auront rien coû­té" a-t-il détaillé. Avec un peu d'organisation pour l'étique­tage, pour la conservation et du temps pour récolter les graines, c'est une pratique accessible à tous à écouter les conseils du jardinier d'autant plus, si vous le faites sur les tomates, les laitues, les poivrons ou encore les haricots« . 
Les échanges se sont poursuivis après la conférence par un troc de graines et de plants à repi­quer organisé par Colette Jaca­mon, membre de FNE 70, bénévole au jardin pédagogique et à l'initiative de la grainothèque installée à la bibliothèque mu­nicipale dans les locaux de la mairie. 
Installé à proximité de la place d'Armes, le jardin pédagogique qu'elle entretient avec d'autres bénévoles est un véritable labo­ratoire d'expérimentation à l'en­vironnement pour les enfants du périscolaire et des écoles de la commune. » Cette année, le contexte a fait que nous avons plutôt travaillé avec le Diabolo mélinois mais nous allons re­faire des séances· avec les en­fants des écoles notamment grâce à Pascale Olivier, ancienne directrice de l'école de Pont et membre de l'association qui fe­ra le lien avec les différents sites scolaires. Pour mener tout cela à bien, je lance d'ailleurs un appel car nous recherchons des béné­voles pour aider à l'entretien de ce jardin pédagogique«, dit-elle. Le message est passé ! 

La Presse de Vesoul du 23/05/24

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