Les liens intergénérationnels se développent également à I' école grâce à la lecture
On avait déjà évoqué dans les colonnes de La Presse de Vesoul, que le développement des liens intergénérationnels était un projet éducatif pour l'accueil de loisirs périscolaire, le Diabolo. Il semble que cela soit aussi le cas du côté de l'école de Longeville, à moins que ce soit le développement de la lecture ? « En fait, les deux vont ensemble, c'est quelque chose que je faisais déjà dans le groupe scolaire de Combeaufontaine où j'étais en poste l'an passé. Nous avons demandé aux grands-parents de nos élèves si l'un d'eux voulait s'investir tous les mardis après-midi à l'école », explique la directrice, Valérie Munier. « I:idée est également de faire vivre la bibliothèque de l'école. Jusqu'ici, c'est notre AESH qui gérait les prêts et retours des livres, mais cela lui prenait du temps et nous voulions développer le concept. En accord avec l'équipe enseignante, nous avons mis en place ce projet dont le but est triple, faire vivre la bibliothèque, développer les liens intergénérationnels et transmettre le goût de la lecture. C'est pourquoi, nous avons décidé cette formule plutôt que de se rendre dans une maison de retraite tous les trimestres comme nous pouvons le voir parfois. Donner envie de lire nécessite une forme de régularité, or c'est quelque. chose que l'on fait beaucoup en maternelle, mais moins en primaire. Plus maintenant désormais,» .
Une seule réponse positive est arrivée sur le bureau de la directrice, celle d'Évelyne Vernier, c'est peu, mais suffisant pour lancer le projet.
Désormais, tous les enfants de CP, CE1, CE2, et CM1 ont rendez-vous avec Évelyne Vernier un mardi après midi sur deux ( car l'accueil des classes se fait en demi-groupe) pour la gestion des livres et la lecture d'une histoire.
« Je suis très contente de m'être engagée dans cette démarche pour transmettre le goût de la lecture, une activité que j'affectionne moi-même, bien entendu. C'est moi qui fais le choix du livre et nous avons la chance d'avoir un petit temps après, ce qui me permet de leur demander s'ils ont aimé l'histoire et ce qu'ils en ont retenu. C'est un moment de détente pour eux, mais aussi d'échange. Plusieurs enfants sont déjà venus se confier à moi », souligne Évelyne Vernier.
La Presse de Vesoul du 15/02/24