Les Foulées Mélinoises selon Fanny Corrocharo
Avec deux victoires sur trois participations, Fanny Corrochano était la mieux placée pour nous conseiller sur le trail mélinois. Dernièrement 15e féminine et 3e de sa catégorie, lors du trail des forts à Besançon (60 km en 8h) ou encore 5e place au Trail N Loue du côté de Mouthier-Haute-Pierre, à 46 ans, cette professeur d'éducation physique et sportive au collège Louis Pergaud à Pierrefontaine-les-Varans, enchaîne les participations et les bonnes places. Cette maman de deux enfants (Timéo 14 ans et Naïa 17 ans) dit,« rechercher uniquement le plaisir et les bons moments dans la course et pas forcément la performance même si cette dernière est la bienvenue ». Une véritable passion qu'elle a su transmettre à son garçon qui vient de boucler le Trail du Saut du Doubs.
La Presse : Quel est le rythme de votre entraînement ?
Fanny Corrochano : « Je fais des courses depuis dix ans environ. Des trails entre 20 et 50 km, jamais d'ultra-distance. Mes entraînements sont à hauteur de trois ou quatre fois par semaine pour des sorties de 15 km en moyenne mais c'est toujours du plaisir. Si une semaine je n'ai pas envie de courir alors je n'irai pas. À côté de cela, je pratique aussi le VTT et un peu de randonnée en montagne. »
L. P. : Que pensez-vous du parcours de ces Foulées Mélinoises 2023 qui sera le même que l'an dernier ?
F. C. : « C'est un parcours à la fois très sympa avec beaucoup de forêt mais c'est aussi un terrain exigeant avec des bosses courtes qui cassent le rythme et qui nécessitent beaucoup de relances. J'ai aussi le souvenir d'une longue ligne droite de chemin blanc qui était une vraie épreuve pour le moral. L'an passé, ce fut une belle bagarre avec ma principale concurrente sur ce parcours. »
L. P. : Quels conseils donneriez-vous aux participants de l'épreuve ?
F. C. : « De ne pas partir à toute vitesse, d'en garder un peu car la fin du parcours, plus urbain mais aussi technique, nécessite une bonne gestion de l'effort. La météo aura aussi son importance, un terrain gras et humide peut rebattre les cartes entre les concurrents. Pour ma part, je préfère un terrain sec et la chaleur n'est pas un problème mais tout le monde n'aime pas. »
L. P. : Quelle est l'ambiance de ce trail ?
F. C. : « C'est une ambiance conviviale et chaleureuse avec de nombreux bénévoles le long du parcours qui nous encouragent beaucoup. C'est très bon pour le moral et vraiment sympa. »
L. P. : Comptez vous remettre en jeu votre titre cette année ?
F. C.: (Rires)« Pour l'instant, je n'ai pas pris de décision, c'est surtout pour un problème d'organisation personnelle. Je réfléchis encore ».
La Presse de Vesoul du 01/06/23