Essaims d’abeilles : le rôle précieux des apiculteurs

Publié le par mairie d'Echenoz-la-Méline

Alain Pairon récupère un essaim d’abeilles sur un cerisier à Échenoz-la-Méline.  Photo ER

Alain Pairon récupère un essaim d’abeilles sur un cerisier à Échenoz-la-Méline. Photo ER

Le printemps est la période où les abeilles divisent leurs ruches pour assurer la pérennité de l’espèce. C’est pourquoi de nombreux particuliers découvrent des essaims sauvages dans leurs jardins ou dans leurs habitations : c’est le phénomène d’essaimage.

Des essaims enlevés souvent par les apiculteurs du secteur. Alain Pairon, qui possède quelques ruches à Échenoz-la-Méline, se déplace bénévolement.

L’ombre des frelons asiatiques

« Ce sont des connaissances qui me contactent, ils savent que j’ai des ruches ici. Je récupère délicatement les abeilles avec la reine et je les remets dans mes trois ruches », avance le Mélinois. Il est interdit de détruire les essaims sauvages ou les colonies d’abeilles. Les abeilles sont inoffensives pour l’homme si on ne les dérange pas. Échenoz-la-Méline a un territoire qui se prête à la production de miel notamment d’acacias » explique Alain Pairon.

S’il arrive de voir un essaim, il faut penser à prévenir un apiculteur du voisinage qui se fera toujours une joie de le récupérer. Cela évite généralement que le nouvel essaim s’installe sous une toiture ou dans une cheminée, risquant d’être la proie des frelons asiatiques ou de l’activité des hommes.

Est Républicain 26/05/23

Publié dans Actualités

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