Ambulancier, un métier passion qui peine à recruter

Publié le par mairie d'Echenoz-la-Méline

Il existe deux voies d’entrée. Ambulancier diplômé d’État et auxiliaire ambulancier. Les deux forment un binôme lors des interventions aux secours aux personnes.  Photo ER

Il existe deux voies d’entrée. Ambulancier diplômé d’État et auxiliaire ambulancier. Les deux forment un binôme lors des interventions aux secours aux personnes. Photo ER

Véronique Coley travaille dans les ambulances depuis 30 ans : « J’ai débuté en 1992 pour financer mes études ». Aujourd’hui, elle gère neuf ambulances, quatre véhicules sanitaires légers et 21 taxis, soit une soixantaine de personnes sur le site BFC Ambulances Jussieu Secours Vesoul à Échenoz-la-Méline.

Jussieu Secours Vesoul, dont Romain Renard est le président, intervient sur un large périmètre. « Les ambulances sont déclenchées par le 15 à Besançon. Elles portent secours aux personnes à domicile, dans les écoles et sur les lieux de travail », détaille Véronique.

Ce métier d’ambulancier souffre d’un déficit d’image mais il est une passerelle entre l’hôpital et le patient. La profession est aujourd’hui en tension et les entreprises peinent à recruter. Un phénomène renforcé par l’épidémie de Covid-19. « Depuis le début de la crise sanitaire, les ambulanciers montrent leur rôle essentiel dans la prise en charge des patients » ; appuis la responsable. Ambulancier est un métier de passion et d’engagement au service des autres qui suscite de véritables vocations, mais c’est également un rôle à contraintes avec du portage et le besoin de couvrir toutes les plages horaires.

Deux voies d’entrée

Il existe deux voies d’entrée. Ambulancier diplômé d’État et auxiliaire ambulancier qui forme un binôme lors des interventions. Pour devenir ambulancier, il faut être titulaire d’un diplôme qui s’obtient après validation de modules et stages (hospitaliers et en entreprise). La formation est dispensée dans des centres privés ou public, agréés par le ministère de la Santé et s’étale sur cinq mois. L’IFPS de Besançon a ouvert l’alternance pour obtenir ce diplôme.

La formation d’auxiliaire ambulancier est plus courte et s’étend sur 70 heures.

Pour les deux formations, aucun diplôme n’est requis, mais la possession du permis de conduire B depuis au moins 3 ans ainsi qu’une attestation préfectorale d’aptitude à la conduite d’une ambulance et un certificat médical de vaccination à jour sont obligatoires.

Est Républicain 20/05/23

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