Julien Rossi, nouvel adhérent de la Méline
La Presse : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
Julien Rossi : « Je suis habitant de la commune depuis 2016 et je travaille sur Gray au service des routes du département, la DSTT Direction des Services Techniques et des Transports depuis quatorze ans. J'ai 45 ans, je suis marié et l'heureux papa de deux enfants.»
L. P. : Depuis quand pratiquez-vous la pêche ?
J. R. : « Je pêche dans la Saône depuis mon enfance, du côté de Soing, avec mon papa ou avec des amis.
J'ai toujours été au contact de la nature puisque je pratique aussi la chasse et la marche. Ce que j'aime, c'est surtout passer du bon temps, tant mieux si j'ai de belles prises, mais dans le cas contraire, ce n'est pas dramatique.
C'est pour cela que je souhaitais adhérer à La Méline. J'aime bien l'esprit de cette société de pêche et de sa présidente, Annie Pairon. »
L. P. : Comment êtes-vous entré dans la société de pêche, La Méline?
J. R. : « Par le bouche à oreille. Au départ, j'ignorais que l'on pouvait pêcher dans la Méline. C'est en 2020 que j'ai appris l'existence de cette société de pêche, mais je n'ai pas pu adhérer tout de suite car le nombre limite de participants était atteint. J'ai relancé par la suite et c'est désormais chose faite. »
L. P. : Et alors, la pêche est bonne?
J. R. : « Je n'ai pas eu le temps d'y retourner depuis l'ouverture mais ce jour-là, j'ai fait trois belles prises. C'est très bien car attention, nous sommes limités à dix prises par saison et par pêcheur. Il faut préserver la ressource, c'est pour cela que la pratique est autorisée que les mercredis, samedis, dimanches et jours fériés. »
L. P. : La première fois que nous nous étions rencontrés, vous aviez parlé des problèmes du héron qui s'attaque aux poissons. Un autre message à faire passer aujourd'hui ?
J. R. : « Je trouve dommage que nous ne puissions pas longer la Méline sur certains secteurs à cause des terrains privés, d'autant plus que ce n'est pas pour s'installer pour pêcher, je parle uniquement de passer. Il devrait peut-être y avoir un droit de passage. D'autant plus que bien souvent, il n'y a même pas de panneau indiquant que nous sommes sur un terrain privé. »
La Presse de Vesoul du 06/04/23