Initiation à la greffe au verger conservatoire

Publié le par mairie d'Echenoz-la-Méline

Place aux travaux pratiques.

Place aux travaux pratiques.

Perrine et Gustave vont désormais appliquer les bons conseils pour leur verger.

Perrine et Gustave vont désormais appliquer les bons conseils pour leur verger.

Samedi dernier a eu lieu la troi­sième étape du parcours d'ani­mations de l'Amicale Mélinoise du Pisse Menu, pour la prépa­ration des vergers à l'arrivée du printemps.
Après la bourse aux greffons tenue mi-février sur la place d'Armes, la formation à la taille des arbres fruitiers dans le ver­ger conservatoire il y a quinze jours, Alain Pairon, membre ac­tif de l'association de sauvegarde des espèces fruitières locales, ai­dé d'autres membres, ont initié une dizaine de personnes à l'art du greffage.
Cette technique qui est une forme de reproduction végé­tale, consiste à implanter dans une plante (le porte-greffe) un bourgeon (le greffon) pour que celui-ci continue à croître en fai­sant corps avec la première. Propriétaire à Échenoz-la-Mé­line de 30 ares de terrain dont 20 ares pour son verger, Perrine, était aussi là pour se perfection­ner. Avec deux grands-parents eux-mêmes propriétaires de vergers et un BTS de technologie végétale à l'issue de ses études au lycée agricole de Vesoul, la jeune mélinoise ne pouvait que poursuivre cette passion : « même si je travaille dans un tout autre domaine aujourd'hui (dans la prévention de la santé publique), je ne me voyais pas coupée de la nature. Lorsque nous avons acheté notre maison sur la commune, nous cherchions un verger. Depuis, je crois que nous avons doublé le nombre d'arbres que nous avions au départ». Soucieuse de conserver des arbres fruitiers pour la res­source, gratuite et naturelle, qu'ils peuvent offrir, Perrine se dit aussi consciente de la cause environnementale : « J'aime beaucoup la nature et les arbres en particulier. Petite, l'on me surnommait Idéfix parce que je détestais que l'on coupe les arbres. Depuis, je me suis don­né une ligne de conduite. Si je dois couper un arbre, vieux ou malade, je m'engage à en replan­ter deux». 

La Presse de Vesoul du 16/03/23

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