"Sans repreneur, il y avait le risque que le diocèses ferme la salle paroissiale"

La Presse : Quel est le rôle de l'association Saint-Martin ? 

Thierry Belle : « Son rôle est de gérer la salle paroissiale, de la faire vivre par la location. C'est-­à-dire gérer les coups de fil, la remise des clefs, faire les états des lieux, de l'entretenir, d'y faire des travaux pour la maintenir aux normes comme cela a été très bien fait jusqu'à maintenant et pendant plus de dix ans avec Catherine Liégeon comme prési­dente de l'association. »

L. P. : Pourquoi vous êtes vous présenté au poste de président de cette association ? 

T. B. : « J'ai 62 ans et je suis jeune retraité depuis le 1er fé­vrier. Ayant contacté Catherine Liégeon en octobre dernier pour réserver la salle afin de fêter ma retraite, c'est là que j'ai appris qu'elle souhaitait se désengager de cette responsabilité. Après discussions et présentation du rôle de président, car je n'étais pas membre de l'association auparavant, j'ai décidé de m'en­gager.» 

L. P. : Pouvons-nous dire que vous « tombez bien»'?

T. B. : « Oui, en effet, car c'est une salle très appréciée des Mélinois, étant donné qu'il n'y a pas de salle municipale et les di­mensions sont très bien jusqu'à 100 personnes. Le parking à proximité est aussi un avantage. Sans repreneur, il y avait le risque que le diocèse ferme dé­finitivement le lieu. Cela aurait été un crève cœur, d'autant plus que les réservations répartent à la hausse après la Covid. À ce jour, nous sommes à presque vingt réservations, soit autant que pour toute l'année 2022. Baptêmes, retraites ou anniver­saires, cette salle est très utilisée par les habitants, mais aussi par la municipalité et les associa­tions.»

L. P. : Que faisiez-vous aupara­vant ?

T. B. : « Je travaillais dans le commerce de bouche, dans la boucherie plus précisément. Traiteur pendant plus de vingt­-deux ans, dont douze à la bou­cherie Daval sur le boulevard Charles de Gaulle et dix années chez Dupalut à Vaivre-et-Mon­toille. J'ai été à mon compte du­rant sept ou huit ans dans une épicerie au Carrefour de Besan­çon. Ma carrière s'est terminée à l'Intermarché de La Vaugine pendant plus de dix ans. J'ai tou­jours été dans ce milieu-là alors vous savez, les salles des fêtes, les repas de famille ... je connais bien. Étant en retraite, je voulais poursuivre une activité me per­mettant de continuer à être utile , et voir des personnes, je n'étais pas dans le commerce pour rien. Sinon, je suis un passionné de jardinade· »

L. P. : A l'heure des normes et des règlements à outrance, cette charge ne vous fait-elle pas quelques sueurs froides ?

T. B. : « C'est vrai que c'est du travail et des responsabilités ; tant pour les relations avec le voisinage, car c'est une salle au cœur de la commune d'Éche­noz-la-Méline, que pour les normes de sécurité avec des visites tous les ans pour la conformité des extincteurs, la visite des pompiers ... Non, cela ne m'effraie pas, étant dans le domaine de l'alimentation de­puis ma jeunesse, depuis mon apprentissage en cuisine, les normes d'hygiène et de sécurité, je connais. En plus, Catherine Liégeon, son époux Bruno et les autres membres de l'association, ont fait un super travail jusqu'ici car toute la salle est aux normes. Autre point rassurant, Catherine et Bruno restent au bureau de l'association pour faire une tran­sition en douceur. Je tiens à les remercier. »

L. P. : Quels sont les projets de l'association pour cette salle ?

T. B. : « Par la suite, nous au­rons des travaux d'entretien dont l'achat d'un nouveau frigo, et d'autres de modernisation et de valorisation, surtout la salle du bas qui ouvre sur l'extérieur, mais tout cela doit être débattu avant tout.»

Bureau de l'association Saint-Mar­tin : Thierry Belle président, Catherine Liégeon vice-prési­dente, Bruno Liégeon trésorier, Patrick Galli trésorier adjoint, Evelyne Vernier secrétaire. Réservation et renseignements supplémentaires pour la salle Saint-Martin au 07 72 00 80 87
Tarif : 200 euros le week-end pour les mélinois, 250 euros pour les extérieurs, 70 euros de demi-jour­née.

La Presse de Vesoul du 16/02/23