Trente-deux habitants en plus
La tendance est à la stabilité (plus 32 habitants entre 2014 et 2020) et c'est un vrai motif de satisfaction pour la municipalité et le premier édile, Serge Vieille. « Si l'on regarde les chiffres du département et ceux de la Communauté d'Agglomération de Vesoul, nous pouvons être satisfaits,.. d'autant plus que nous avions relevé une baisse des constructions depuis 2015. Ainsi, la DGF (dotation globale de fonctionnement, principale dotation que l'État donne aux communes pour assurer leur fonctionnement) devrait rester sensiblement identique, c'est important car c'est un vrai motif d'inquiétude dans le contexte que nous connaissons », commente le maire. Une tendance qui correspond bien au souhait de la municipalité depuis 2014, soit un "développement raisonné" des habitations sur la commune. Pour l'heure, le nouveau lotissement « Les Craies » (neuf parcelles et douze logements collectifs) rue Charles-Piques, le long de l'avenue Victor Hugo, touche à sa fin puisque presque toutes les parcelles sont désormais vendues.
Quelques nouveaux projets sont dans les tiroirs comme un nouveau lotissement chemin de Presles, à proximité du bassin de rétention, dans le prolongement de la rue des Onchets, mais encore faut-il que le nouveau PLU (Plan focal d'urbanisme) y soit favorable. Des réflexions sont en cours aussi pour quelques maisons rue Rouget, là aussi un projet privé. « Le but est de combler ce que nous nommons les » dents creuses « pour rentabiliser les différents réseaux déjà en place, mais aussi et surtout pour respecter la loi », explique Serge Vieille.
En effet, les communes n'ont guère le choix de faire autrement, puisque les dernières lois foncières obligent désormais à moins consommer les terres agricoles ou encore de réduire drastiquement l'artificialisation des sols, une démarche sûrement louable. Selon Serge Vieille, « cette tendance qui pousse à la densification du bâti dans les communes amplifie les tensions entre voisins ». Voilà peut-être une-conséquence que les dernières lois n'avaient pas vu venir.
La Presse de Vesoul du 12/01/23