Téléthon : la grande mobilisation

À l' initiative du Conseil des sages et plus particulièrement de Michel Buri, la chorale « Les Baladins », originaire de Bavans, et dirigée par Florent Puppis, est venue bénévolement interpré­ter des variétés françaises pour la bonne cause, celle du Télé­thon, samedi. « C'est beaucoup de travail, en termes d'affichage, de distribution de flyers, j'aurais souhaité plus de monde au re­gard du travail fourni», explique Michel Buri. Et pourtant, avec soixante-sept entrées, c'est près de 335 euros qui ont été récoltés. Cette belle action est complétée par celle du Foyer d'Animation et de Loisirs (le FAL ), association mélinoise, qui tenait la buvette et le stand de gaufres. « Nous n'avions pas d'action propre au FAL pour le Téléthon, nous avons donc décidé de nous as­socier et de verser la totalité de la recette de ce soir pour cette cause, soit 241 euros», indique son président Hugues Dupin, accompagné par les huit membres du groupe d'animation du FAL. La municipalité était aussi partenaire de cette manifestation, avec Évelyne Vernier, élue et co-organisatrice, par le prêt du préau de Longeville.
Pour l'occasion, Robert  Jeannel, l'équipier à la coordination de l'AFM Téléthon de Haute-Saône, était là pour saluer l'initiative et donner quelques chiffres. "En 2021, les manifestations de terrain, comme celle-ci ont permis de collecter 180.000 euros sur le département. À cela, il faut ajou­ter les 170.000 euros de dons grâce au 36-37, toujours pour le département. C'est dire l'im­portance de ces initiatives qui se multiplient d'ailleurs, puisque 13 nouvelles manifestations ont eu lieu en 2021 par rapport à l'an­née précédente ».

Pendant près de deux heures, les spectateurs ont pu écouter de la variété française avec comme chef d'orchestre de cette chorale, Laetitia Barbier, étudiante méli­noise de 23 ans et elle-même chanteuse dans cette troupe musicale. 

Cheville ouvrière indispensable de ces manifestations, les bé­névoles étaient aussi au ren­dez-vous avec toute la famille Vierheller au stand de gaufres avec Pascal, accompagné de son épouse Anne et de leur fille Ma­rie. « Nous sommes Mélinois et c'est en discutant avec Michel, membre du Conseil des sages, que nous avons émis l'idée de faire des gaufres. Nous avons l'habitude de ces manifestations, car je suis aussi vice-président de l'association culturelle et fa­miliale de Noidans-lès-Vesoul, mais nous sommes là à titre in­dividuel », souligne Pascal. Un bel esprit de solidarité pour une soirée tournée vers les autres.

La Presse de Vesoul du 01/12/22