Le jardin secret du paysagiste poète
« Je ne dis pas que j’écris, mais que je compose. Pour moi, c’est comme la musique. Il faut tout ajuster. Un poème, je peux l’écrire en un mois, parfois trois. J’y pense tout le temps. Je cherche le mot qu’il faut. Parfois, j’y pense toute la journée. C’est une façon d’être un peu dans mon monde. Mais j’ai aussi envie que les gens lisent ».
« C’est ma bulle »
Boris Zambelli, ce paysagiste de 32 ans d’Échenoz-la-Méline, écrit - compose - depuis son adolescence. C’est un héritage de son père qui lui avait laissé quelques-uns de ses propres poèmes écrits au sortir de l’enfance.
« J’avais découvert ça et je m’y suis mis, moi aussi. J’ai toujours aimé le français, j’avais de très bonnes notes. Et puis j’ai fait un BEP, un Bac pro, un BTS pour devenir paysagiste et ça ne m’a jamais quitté. Aujourd’hui, je suis prêt, je pense ».
Un recueil en précommande
Boris Zambelli a une page sur Facebook, Au cœur de ma plume. Il s’apprête à publier un recueil de quarante poèmes inédits à condition qu’il totalise suffisamment de précommandes et il n’est pas bien loin du compte. ( https://www.simply-crowd.com/produit/au-coeur-de-ma-plum/)
Sa poésie, classique, est inspirée du quotidien de ce paysagiste passionné. Il évoque les plantes, la forêt, le temps, ses deux enfants, son père.
Est Républicain 04/12/22