Plan chasse : « Ce sont des choses que l’on met déjà en pratique », se défendent les chasseurs d’Échenoz-la-Méline

Publié le par mairie d'Echenoz-la-Méline

« Les trois quarts des gens sont sympathiques, ils viennent nous voir et l’on discute », se satisfont les chasseurs mélinois.  Photo ER

« Les trois quarts des gens sont sympathiques, ils viennent nous voir et l’on discute », se satisfont les chasseurs mélinois. Photo ER

Depuis le deuxième dimanche de septembre, la douzaine de chasseurs de l’association de chasse d’Échenoz-la-Méline (ACCA) pratique leur loisir préféré. Comme de nombreux chasseurs, ils attendent les annonces « du plan chasse » du gouvernement qui doit intervenir en fin d’année avec la généralisation de l’angle de protection des 30°, l’encadrement du taux d’alcool, des jours « non-chassés » et une meilleure formation.

« Ce sont des choses que l’on met déjà en pratique. Chez nous, personne ne boit d’alcool, les consignes de sécurité draconiennes sont rappelées à chaque fois et nous ne chassons pas le mardi, jeudi et vendredi », explique Jean-Claude.

Pour l’angle de protection des 30°, il faut garantir la sécurité des voisins : « On fait très attention à la proximité des chemins avec notamment les coupes de bois, des routes et du contexte particulier d’Échenoz-la-Méline avec les roches et les habitations », insiste Claude.

Des chasseurs également soucieux de l’environnement : « Pendant la canicule, nous apportions de l’eau de notre réserve d’eau pluviale aux chevreuils dans des bacs que nous avons fabriqués. Toute la faune en a profité, écureuils, oiseaux, chevreuils et sangliers », détaillent les chasseurs mélinois.

Côté tirs, le bilan pour le moment est mitigé avec trois chevreuils abattus depuis le début de la saison. « Nous n’avons pas vu de sanglier », précise Martial Fillon, vice-président assis dans la cabane de chasse. Une cabane financée et construite de toutes mains par les amis sur l’ancien site de l’usine d’incinération qui appartient à la communauté d’agglomération de Vesoul. « Notre ancienne cabane était sur un terrain privé. Nous fonctionnons avec un groupe électrogène, il nous manque l’électricité, l’eau courante et l’assainissement qui passent juste à côté. »

Soucieux de leur image, ils encouragent les promeneurs et vététistes à revêtir un gilet fluorescent les jours de chasse. « Les trois quarts des gens sont sympathiques, ils viennent nous voir et l’on discute ensemble ».

Est Républicain 04/11/22

Publié dans Actualités

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