Himalaya : Alain Cuisance est allé au-delà de ses limites

Publié le par mairie d'Echenoz-la-Méline

Alain Cuisance (à droite) a repoussé ses limites physiques et mentales pour atteindre son objectif.  Photo DR

Alain Cuisance (à droite) a repoussé ses limites physiques et mentales pour atteindre son objectif. Photo DR

Arrivée le 8 octobre à Katmandou, l’équipe composée de 3 avocats, 2 chirurgiens de l’hôpital Georges-Pompidou et de Patrick Gamba, guide, disposait d’environ 13 jours pour atteindre le pied du sommet. Là où il y a trois ans, la vallée de l’Everest offrait des paysages et des sommets d’une beauté à couper le souffle, la vallée empruntée plongeait le petit groupe dans une sorte de jungle, pluie et sangsues en prime.

Ascension prévue dans la nuit du 21 octobre

Il faudra attendre Karhe, dernier village d’altitude, pour retrouver une ambiance himalayenne. Avec une ascension prévue dans la nuit du 21 octobre, Alain Cuisance et ses compagnons passent la nuit dans le camp de base (High camp), sous la tente, dans un froid intense, à 5 800 d’altitude. « Nous nous sommes levés à 1 h 00. L’arrivée étant estimée au sommet pour les premiers vers 8 heures », détaille Alain. Une longue et difficile ascension tant attendue par tous avec des mois de préparation et des périodes d’acclimatation.

Un glacier sans fin

Une montée rectiligne, pas après pas sur un glacier sans fin d’environ 600 mètres de dénivelé, confirmant toute la difficulté du Mera Peak. Un groupe qui souffre avec un violent mal des montagnes mais qui s’accroche réussissant son énorme pari d’ascension du Mera Peak à 6 476 m.

8 jours en réanimation

Restait à enchaîner la longue descente jusqu’à Lukla en retrouvant les paysages népalais pour un retour à Katmandou.

« C’était sans compter sur un mal très aigu des montagnes apparues au pied du final qui allait me tenir jusqu’à Paris, achevant ce magnifique voyage par 8 jours de réanimation à l’hôpital de Versailles », explique Alain Cuisance.

La haute altitude reste un univers totalement incontrôlable. « Ce ne sont pas les éléments ou la montagne qui nous dicte les choses, c’est notre corps qui dit stop en nous laissant être les derniers à décider », conclu l’expéditeur qui a repoussé ses limites.

Est Républicain 09/11/22

Publié dans Actualités

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article