Ancien et nouveau cimetières entretenus sans produits phytosanitaires
De par leur caractère émotionnel, la population est très sensible à l’entretien des cimetières. Photo ER
Depuis le 1er janvier 2017, il est interdit d’utiliser des produits phytosanitaires dans la majorité des espaces publics. Exception faite de certaines zones spécifiques comme les cimetières. Pourtant, même sur ces lieux de recueillement où le maintien de l’entretien est essentiel, les collectivités ont tout à gagner à généraliser cette démarche.
À Échenoz-la-Méline, les deux cimetières (ancien et nouveau) sont entretenus par les agents du service technique qui, à l’aide de binettes, et surtout « d’huile de coudes » désherbent manuellement.
Ces dernières années, un jardin du souvenir et un columbarium ont été réalisés en régie. Pour faciliter l’entretien, les allées principales ont été revêtues d’un enrobé ou d’un enduit calcaire. Dans l’ancien cimetière, il y a surtout le problème d’herbe envahissante entre les tombes. Et le peu d’espace ne permet pas d’intervention mécanique au risque d’abîmer les tombes.
Le service technique réfléchit afin de pouvoir aménager cet espace entre les tombes, tout en limitant les interventions. « L’idéal serait la mise en place de matériaux drainant qui résiste au ruissellement, vu la déclivité du cimetière et esthétique », note Patrick Mougenot, responsable des services techniques. De l’avis général, les cimetières mélinois sont bien entretenus et pas seulement à l’approche de la Toussaint.
Est Républicain 24/10/22